jeudi 29 mars 2012

CR n°16 : 1/2 championnat SCUF VC - Orsay


 Pas encore de Victoire mais du Contentement..




 Les petits petons d'el presidente...







 Juju explique le ruck à son fils. Avis d'expert...

 Dracul ne veut même plus nous insulter ! Il préfère nous couvrir de son mépris...
Laurent, un Corbier d'Or tout nouveau !

Compte-rendu n°16 : S.C.U.F. Vieux Cochons – Orsay
Demi-finale du championnat
Samedi 24 mars 2012 à 15h

Score : 20-25
Pelouse : égale à elle-même ; d’habitude, elle nous porte chance puisque nous y étions invaincus depuis le 5 février 2011…
Température : digne des phases finales ; on eût même droit à la pause fraîcheur toutes les 20 minutes ! Comme quoi, on s’occupe bien mieux de nous depuis la funèbre déshydratation de nos collègues grabataires durant l’été 2003.
Spectateurs : y a foule ! Parmi le public en délire, Doudou De Ros, victime du final cut présidentiel, Steph « Gros Con » Durand victime de l’âge de ses jointures, Dracul Bejannin victime de ses emportements verbaux, Maître Gallaire victime de lui-même…
Participants : devant ça va ! Derrière… Déjà, on a perdu Pascal ‘thin’ Augé depuis 1 mois pour cause de rotule échouée à Drancy : c’était pourtant le point de ralliement programmé des avants pour le premier ruck… Et, là, pour cette bataille cruciale, on perd nos deux serial-marqueurs !!! Le missile Titi réquisitionné par sa belle à une vulgaire union maritale et le zébulon Zanca parti à Lyon consulter un marabout capillaire ! 73% de nos possibilités d’essai s’envolaient avant même de jouer !!! Certes, il manquait bien Marc Barritault et Vania devant… on les adore… l’un désosse tout ce qui bouge et l’autre cale les mêlées… mais, eux, c’est 5 points sur 301… Quant à Fred Laplaze, c’est 0 point, une bite valeureuse et 128 opinels… Je ne parle même pas de l’absence du Cantalou ténébreux : lui, c’est o point, 0 saint-nectaire et 0 percussion… Heureusement, on remarquait les retours des Nine’s Brothers : Roch Poletti et Nico Valenzuela après un mois de vagabondage ; je n’ose imaginer un PACS de ces deux métèques…
Points : 2 essais, un de Roch Poletti et un de Pénalité ( lui, au moins, il aplatit toujours au centre, n’est ce pas Mr le barbu frustre et bretonnant… ) ; 2 transformations, Juju Schwartz et Steph Dedenis ; 2 pénalités par Juju « golden left foot » Schwartz.
Capitaine : on arrête la tournante ! C’est Captain Frank qui reprend les rênes !
Homme du match : notre quinquagénaire et pourtant infatigable Manu ; bon, d’accord, il doit nous payer un nouveau jeu de maillots pour parader en juin à Jersey… mais, il arrive parfois que, malgré de vénales intentions, on puisse constater que le sponsor et mécène se révèle effectivement le plus guerrier de la harde de gorets !
Corbier d’Or : en préambule, il est à noter que le Comité des Vieux Porcins Injustes et Séniles n’accorde jamais le trophée pour stigmatiser une faute technique ! Il y en a tellement… Ceci dit, le CVPIS, par principe, n’en respecte jamais aucun indéfiniment. Donc, en ce samedi triste et glorieux, le Corbier d’Or fut décerné à Laurent Olive, notre tout nouveau goret… pour un magistral loupé à la réception d’une chandelle ; loupé qui ne nous coûta pas 7 points grâce à… un pur miracle ! Donc, nouveau lauréat, nouveau principe, nouvelle injustice !

Ricard et rillettes.
Lorsque son illustrissime grandeur Kayser Marco, le mardi 20 mars à 10h33, intitula son mail de convocation : « Victoire, Défaite, Montée, Contentement, Désillusion... ???? », la troupe porcine comprit aussitôt que les augures n’étaient pas bonnes ! Sa seigneurie n’avait pas conçu une aussi longue phrase depuis le 2 décembre 1987 lors de son ultime missive au Père Noël… Après avoir relu le titre 9 fois, chaque goret entama une contorsion des neurones douloureuse : d’habitude c’est juste une histoire de R1, R1v, R2, R3 ; élémentaire ! Y a que Nico Valenzuela qu’a toujours un peu de mal à répondre… normal son cortex court sans cesse après ses jambes… Mais, là, même Juju, même lui, Mister Rugby himself, resta perplexe !
Heureusement, certaines sources infiltrées au sein de la dernière réunion des Clubs du Samedi me livrèrent l’explication il y a peu. Voici les faits : notre bien aimé président interpella celui d’Orsay à 23h56 après l’ingestion de 14 ricards et de 4 saladiers de rillettes.
« - Tu vois collègue, le problème… hic… avec ses couillons de cochons c’est que… hic… ils ne me respectent pas… ils ne font jamais ce que je veux… ils veulent monter en 1ère div… hic… euh, pas trop d’eau quand même… bref, je veux pas monter en 1ère div… vu que j’serai plus là l’année prochaine… c’est pas le prochain qui va se taper la gloire quand même… mais, tu sais… hic… sont capables de tout, ces cons… m’ont déjà fait le coup en coupe… Mais cette fois-ci, j’me laisse pas faire ! C’est moi le chef quand même ! J’ai un plan ! T’entends, copain… hic… d’Orsay ! I got a plan !
- Ben, t’en convoque que 13 ! Moi, j’fais ça une fois sur deux en poule !
- Non, non ! Chez moi, savent compter ces cons ! Non, le truc, c’est qu’ils réfléchissent ! Et eux, quand ils moulinent du cervelet, ils oublient leur rugby ! Alors, tu comprends, mon copain, moi je m’occupe de leur triturer la cervelle, toi tu remontes tes gars pour démarrer à fond et, comme ça,… hic… le temps qu’ils comprennent mes gorets, toi, t’as déjà gagné la demie… et moi j’peux donner ma dém l’esprit tranquille… Tope là mon pote ! Allez, on arrose ça ! »
Comme quoi, il ne faut jamais sous-estimer un chef avec un tel gosier…  

Début d’entame.
Donc, c’est une troupe porcine bien embrouillée qui se présenta samedi sur le pré synthétique. Chacun y allait bon train en projections fumeuses :
- On a juste à gagner. Comme ce sera l’ACBB en finale, on monte direct en 1ère div…
- Non, non ! On gagne juste la finale ! Et, grand seigneur, on refuse la montée…
- T’es fou ! T’as vu les anciens promus ! Y assurent en 1ère div ! Ya pas de raison de pas y aller…
- C’est ça ! Victoire et Contentement !
- Non, j’t’dis ! Victoire et Montée !
- C’est ce que je te dis ! Défaite et Désillusion !
-Mais non ! T’as rien pigé ! Victoire, Contentement et Renoncement !
- Et puis merde ! J’y comprends plus rien !...
Bref, tous avaient oublié qu’Orsay était là, au complet cette fois, et que, en poule, ils avaient rudement bataillé à 14 et demi ! Tous, sauf Marco, qui avait ôté ses babouches et sorti son Monte Christo pour humer avec délectation l’heure de son triomphe. Il était fier de ses stupides gorets. Il chantonnait un vieil air de Brassens « Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est cons, on est cons… »
Les cochons ne sont pas connus pour leurs débuts de partie tonitruants ! Là, perdus dans leurs conjectures, ils ratèrent totalement leur « début d’entame » selon la brillante expression de Roch Poletti au Roi Duc deux heures plus tard. Un début d’entame d’environ 52 min…
Pourtant la conquête était bonne, mais nous rendions ballon sur ballon soit par maladresse, soit par une flopée de pénalités au sol. Comme les montées défensives s’effectuaient souvent en ordre dispersé, les juvéniles et rapides arrières orcéens s’infiltrèrent deux fois pour aller à dame.
Une pénalité de chaque côté et nous rongions d’amers citrons, menés 3 à 15.

Convulsions ultimes.
Heureusement, à la mi-temps, Captain Frank, le plus perspicace de nous tous, éructa pour appeler à notre vaillance et à notre amour propre !
Un message qui allégea les cervelles porcines !
Après 12 min de réglage, les gorets adipeux lancèrent la bataille de l’axe ! Les orcéens reculaient et passaient, à leur tour, sous les fourches caudines de l’arbitre. Et, à 69ème, une belle cocotte après touche envoya Roch s’affaler dans l’en-but.
Rebelote à la 74ème où, après la plus belle avancée des fuchsias ; les adversaires se mirent à la faute 5 mètres devant leurs poteaux. 10-18. Les 3 points ou les 7 ? Captain trancha. Les points.
L’espoir renaissait.
Malheureusement, il fut de courte durée. Lors d’une des rares incursions orcéennes, encore une défense en accordéon… et leur 15 qui nous fait une spéciale Zanca ! Au fait, il était où, lui, notre cher renégat ?
Bien sûr, en réaction, à la 76ème, nouvelle avancée rose sanctionnée d’un essai de pénalité.
Et, à la 79ème, l’énergie du désespoir qui nous porte jusqu’à 8 m 44 du bonheur et de la qualification face à 13 orcéens au bord de la rupture.
Seulement, le triomphe eût été injuste pour notre trentaine de cochons qui s’entraîne et peaufine régulièrement leurs combinaisons… certains samedis à 14h59.
L’essentiel était de faire une belle saison pour gagner le droit de rêver… et de cogiter.
Sachant qu’il nous reste encore un quart de coupe…  celle dont l’indigne président ne voulait pas !
Nous aussi, on connait la chanson… de Brassens…

Jean-Mi, chroniqueur intérimaire, sénile, amnésique mais partial.

mardi 20 mars 2012

COMPTE-RENDU N°15


COMPTE-RENDU N°15

SCUF – CSPTT – Quart de Finale du Championnat
10 mars 2012

Score : 27 - 5
Température : Ce n’est pas franchement le printemps
Pelouse : n’a pas profité de la trêve pour se barrer
Participants : 22.
Spectateurs : Dracul ne faisait pas le poids face aux CSPTT venus en force
Capitaine : Thomas Schwartz
Essais : 3 (Zanca, Julien Schwartz et Le Breton Barbu)
Transformations : 3 (Julien 2, Crochet 1)
Pénalités : 2 (Julien)
Homme du match : Julien, 15 points à lui tout seul dont un essai filmé pour la postérité
Corbier d’Or : Le Breton Barbu pour un nombre incalculables de raisons toutes aussi saugrenues les unes que les autres, énumérées au Roi du Café par Sieur Corbier.


Les Bronzés font du Rugby
Pendant que 22 pauvres hères s’en prenaient 61 dans la musette le samedi 3 mars, d’autres privilégiés, qu’ils en profitent parce qu’après le 6 mai ce ne sera plus possible, se la coulaient douce en haut des pistes. Le beau temps étant de la partie, ils ne pouvaient pas en arrivant à Pouchet nous dire qu’ils étaient alités ou retenus chez Conforama avec maman car il est des bronzages qui ne trompent pas. La fameuse marque des lunettes autour du pif qui stipule qu’ils se sont dorés la pilule sur une terrasse d’altitude en mangeant de la bouffe industrielle et en buvant du pif qui accepte les variations de température sans broncher. Bref, les bronzés étaient de retour et ça s’est vu sous la douche, la différence de bronzage entre le cou et le reste, et sur le terrain où leur rage de vaincre faisait plaisir à voir.
Un homme, un seul : Julien
En voilà un qui nous a manqué la semaine passée ou plutôt ses coups de pompes qui, certes ne nous auraient pas fait gagner mais nous auraient permis de repousser les adversaires et de reculer l’échéance. Ce samedi, son pied, ses passes, ses petits coups de pied par dessus, par dessous, sur le côté en brossé, entre les jambes, entre les perches et cet essai de légende sur interruption l’ont propulsé homme du match sans la moindre contestation possible. Il leur a tout fait. Alors certes il y eut un petit retard à l’allumage avec 2 pénalités manquées mais il lui aura suffit d’un coup de fil passé à Météo France pour comprendre la direction et la puissance du vent pour retrouver sa vista et écoeurer les CSPTT, toujours aussi accrocheurs et déterminés. Pour résumer, il a éclaboussé de sa classe ce match, à tel point, que tout ce qui fut entrepris par les autres a été complètement occulté par sa performance. Qui se souvient de l’essai de Zanca en coin ? Personne. Qui se souvient du placement hasardeux de Manu qui récupère un ballon tout aussi hasardeux, son demi-tour pour prendre la bonne direction et offrir une gonfle au barbu Breton ? Personne. Qui se souvient de la transformation de Crochet passée en drop à deux centimètres au-dessus de la barre transversale et qui lui aurait valu un Corbier d’Or s’il ne l’avait pas passée ? Personne. Bref, ce fut le match de Julien pendant lequel il n’a même pas engueulé ses partenaires, pendant lequel il n’a pas pesté tout seul dans son coin, pendant lequel il n’a pas boudé. Enfin si, il n’a pas boudé son plaisir de sortir le match qui nous permet de continuer à rêver d’une revanche contre l’ACBB en finale une fois qu l’on aura écarté nos amis d’Orsay qui ne manqueront pas comme d’habitude de venir avec leurs renforts de la 1 ou de la réserve comme ils savent si bien le faire.
Les 21 autres ?
Ils ont joué dans l’ombre de Julien tels des besogneux, plaquant, relevant, poussant, éructant pour sortir des ballons propres envoyés comme une offrande à leur 10 vénéré pour lui laisser faire le boulot comme il l’a si bien fait en ce samedi de grâce. 21 cochons ravis d’en découdre au saut du lit après une humiliation au Saut du Loup. 21 cochons concentrés mais aussi un peu éclopés en fin de match, Durand et Toinard se transformant en hérons pendant que Dracul, et ce malgré le tableau d’affichage, continuait à éructer (j’aime bien ce verbe) le long de la touche, nous traitant d’incapables, de bons à rien, de sous-merde. Deux style de management, le « je te hurle dessus » ou « je te tire dessus », le deuxième étant l’apanage du président qui tire chaque samedi un gros cigare dont le diamètre est à peu près le même que le diamètre du biberon de sa fille. 21 cochons ravis de se retrouver au Roi du Café pour dévorer de la chips et avaler des litres de bière fraîche parmi lesquels certains, les bronzés, ont commencé à nous raconter leur séjour à la neige.