dimanche 26 janvier 2014

CR n°11 : Bagnolet - SCUF Vieux Cochons

Saison 2013-2014
11ème journée de poule de la 2ème division des Clubs du Samedi
COMPTE – RENDU N°11: Rugby Club Bagnoltais - S.C.U.F. Vieux Cochons
Samedi 25 janvier 2013 à 13h00 au Parc de la Briquetterie à Bagnolet sur une pelouse en terre qui fait « splitch-splitch »

Score : 0-41

« Toute ressemblance avec des personnages de fictions existants ou ayant existé me semblerait franchement probable ! Ces gars sont tellement bizarres… »

Points : 3 essais et une transformation du rital-de-Grenoble, 1 essai de l’enclume-de-Carthage, 1 essai de Vanihimovic, 1 essai de Zora-la-Rousse, 1 essai de La Mobylette-de-Saint-Ouen, 2 transformations de El Grinchor, 0 essai de Iron-Dufort ???!!!!????
(C’est un nouveau jeu, il faut deviner « qui est qui ? ») 

Spectateurs : Nico-le-dingue, venu en famille pour montrer à ses enfants et son frère pourquoi il est indispensable qu’il se remette vite de son entorse ; des amis de Dracule invités à venir constater comment il insulte bien ses troupes sous l’œil goguenard de… Coach Jean-Mi qui, encore une fois, a délaissé son survêt’ pour laisser un cochon s’ébrouer dans la terre à sa place.

Capitaine : Zancaaaaa-Naro !

Homme du match : Quel plaisir de pouvoir nommer enfin un trois-quarts ! Homme, je ne suis plus sûr ; du match, pas certain ; mais pour son retour après deux mois d’absence, Handyrôme, soi-disant pas totalement remis de sa pubalgie, a réalisé une deuxième mi-temps remarquée et été, si ma mémoire est bonne, trois fois dernier passeur.


Election du Mister Corbier d’Or :
Les nominés sur ce match sont :
Jeanne Calmant-y-Enriquez qui, en arrivant sur le terrain pour venir s’échauffer,  se dirigea naturellement en direction des adversaires du jour aux couleurs rouge et jaune, plutôt que vers ses coéquipiers vêtus comme d’habitude de noir et rose. Malheureusement pour lui, un tire-au-flanc (je ne cite jamais mes sources malveillantes)s’en aperçut, et il eut beau nous expliquer qu’il avait le cerveau encore imbibé de ses frasques de la veille, il se murmure désormais que son grand âge… peut-être… serait une explication plus plausible.
Vanihimovic, fortement pressenti pour l’emporter, car cité 3 fois. Une première pour une raison que j’ai oublié, mais certainement scandaleuse. Une deuxième pour son essai en position d’arrière et parce qu’il ne voulut jamais admettre que c’était la conséquence illogique d’un replacement aléatoire. Enfin, pour avoir ignominieusement lâché son partenaire Thib D’Azémarsur une touche à deux mètres du sol (au moins), afin de ramasser ce qu’il pensait être unepièce de 10 cents, et qui n’était en fait que la face immergée d’un crampon planté dans la terre (ben oui Vania, où t’as vu qu’il pousse des pièces sur un terrain de rugby ?!?). Résultat,  petite frayeur et gros hématome dans le dos pour Thib, et le croate ne s’est pas enrichi.
Eternel  nominé, Juju, qui en voulant jouer vite une pénalité oublia qu’il n’avait pas comme l’inspecteur gadget des bras télescopiques, et commit sans même effleurer le ballon des mains l’en-avant fatidique de la nomination.
Mais l’oscar du Corbier d’Or revient au Kayser rouquin pour avoir étéla victime involontaire (pléonasme, je sais, mais il faut bien insister sur le fait que pour une fois il n’y est vraiment pour rien!) de la tentative de pénalité la plus absurde - comme dirait notre poète-guerrier - du pseudo-buteur adverse. En effet, à seulement 25 mètres en face de nos poteaux, il réussit un tir tendu à 2 mètres du sol qui partit directement dans le fessier de notre président qui était justement en train de nous expliquer qu’il fallait les regarder, ces satanés poteaux. Sa réaction aussi fut étonnante : tous ses camarades de jeux se mettant à crier « la balle, prends la balle ! », il commença par lever la tête en l’air, réflexe car c’était une tentative de transformation ; puis le seul neurone qu’il garde pour jouer se mit à clignoter et lui envoya des informations : balle-reçue-dans-le-cul,-balle-sûrement-par-terre ; alors après avoir tourné deux fois sur lui-même, il aperçut enfin l’objet convoité quelques centimètres plus loin, et dans un plongeon de gardien de but se coucha dessus.
Préambule
Ce match avait sur le papier tout d’un match piège : une équipe inconnue, des cochons en pleine insouciance suite aux deux victoires précédentes, et surtout un terrain du type lourd et collant sur lequel nous réalisons rarement nos meilleures performances.
Et même si nous constations un peu abasourdis que nos adversaires n’étaient que 15 à domicile, nous restions sur nos gardes ; enfin, à la mode porcine, c’est-à-dire en trottinant et nous faisant des passes dévissées tout en devisant sur les aspects technico-tactiques de la soirée de la veille de Pascal Augé et Manu Enriquez et misant sur la minute à laquelle ils allaient vomir.  Heureusement, notre capitaine prit l’échauffement en main, et dix minutes plus tard nous étions fin prêts pour aller à la cueillette aux champignons. Bref, la horde indisciplinée que nous nous enorgueillissons d’être était chaud-patate pour attaquer son match.
Le match
Et malgré le terrain lourd et une équipe supposée faible au vu de son classement, le match partit sur de bonnes bases, avec du rythme, de bonnes intentions de jeux, et un adversaire plus coriace et joueur qu’on aurait pu s’y attendre. Bon, pour être honnête, pas de quoi nous affoler non plus, mais suffisamment pour se dire qu’il ne faudrait quand-même pas trop les laisser espérer sans finir par se mettre en danger.  Et si nos avants avançaient, et que nos trois-quarts louvoyaient dans une défense agressive mais naïve, la fameuse loi des séries des petites fautes de mains (de bide pour Pascal) sur la dernière passe et autres mauvais choix  nous empêchaient de concrétiser notre mainmise sur ce début de partie. Néanmoins, à la 9éme minute et sur une de nos rares attaques sans maladresse, l’enclume-de-Carthage (alias-le-chat-noir, alias-Kéké) bien décalé au 22 mètres, concluait l’action en coin dans l’en-but adverse après un sprint frénétique qui lui aurait sans doute permit de réaliser 24’’2 aux cent mètres. L’essai n’étant pas transformé, c’est avec ce petit avantage de 5-0 que se poursuivit la partie selon le même schéma, et jusqu’à la 22éme minutes, ou l’Italo-Grenoblois servi par Handyrôme après une belle prise d’intervalle alla marquer également mais dans l’autre coin. Essai de nouveau non transformé, 10-0 pour nous, et, à part quelques frictions entre avants, un tacle au cou des deux genoux du 14 sur Ronan qui était pourtant debout et les deux pieds au sol à la réception d’un coup de pied (gested’une haute technicité donc), il n’y a pas grand-chose d’autre à retenir de ces 40 premières minutes.
A la mi-temps nous menions logiquement, mais seulement de 10 petits points. Aussi pour remobiliser  ses troupes, notre vénérable capitaine-par-intérim nous servit comme samedi dernier un thé et quelques biscuits, et nous autorisa à terminer nos discussions entamées avant le match. Terminés les discours rageurs du Breton, oubliés les analyses tactiques de cap’tainFranky, place à la méthode à l’italienne.
Et ça marche !
Car si, dans les premières minutes de la deuxième mi-temps, les Bagnoltais envisagèrent  de changer le cours du match et se lancèrent sabre au clair à l’assaut des roses et noirs, les cochons rassasiés et ayant enfin pu terminer leurs conversations, posaient les barbelés  et mettaient, même Juju (merde, je peux pas croire que je viens d’écrire ça !), l’agressivité défensive nécessaire pour les faire reculer. Du coup, nos hôtes du jour se perdirent en chemin et à trop vouloir jouer en étant acculé, ils se firent intercepter à la 48éme sur leur 22 mètres par Zancaaaa-Naro qui n’eut plus qu’à dérouler jusqu’à l’en-but. Essai qu’il transforma lui-même en face des poteaux ; et le SCUF menait 17-0. 
Dès lors le match commença à changer de physionomie : les Bagnoltais se rappelèrent qu’ils n’étaient que quinze et que les 48 premières minutes à subir nos avants et courir derrière nos trois-quarts avaient été fatigantes. De notre côté, les promesses de jeu entrevues en première mi-temps mais gâchées par beaucoup de maladresse, commençait enfin à prendre forme. Toutefois, courageusement, ils continuèrent à venir nous défier de manière désordonnée mais avec acharnement. Courageusement, et… bêtement pour certains qui, très clairement, cherchaient des baffes. Il y en a même un qui s’était entiché en particulier de Gregonator : c’est le drame de sa vie à notre golem, dès qu’il croise un golgoth ; l’autre veut forcément savoir qui est le plus fort. Mais, là, c’était le jour du canapé qui n’avait pas la bonne couleur et du livreur insomniaque qui débarque à 6h47 ! Alors, quelques regroupements et quelques baffes plus tard (même notre sage d’entre les sages Iron-Dufaure y a été de son offrande), les esprits s’étant un peu calmés, nous pûmes recommencer à jouer au rugby, sport dans lequel nous étions bien plus fort qu’eux.
Et à ce petit jeu, François (alias handyrôme, alias « ouéh la balle, ouéh là, ouéhouéh… ! »),  profitait de ce que le rythme du match était plus conforme à ce que l’autorise ses formes du moment pour remontrer à ceux qui n’étaient pas là ces trente dernières années, ses courses rentrantes et chaloupées et l’art de fixer un adversaire.  C’est ainsi qu’il lança Vaniahimovic, en retard de trois temps de jeu et donc en position de deuxième arrière dans un intervalle au moins gros comme lui puisqu’il réussit à s’y faufiler.  Comme dans le même temps le neuf adverse, dernier rempart potentiel de son équipe, décida délibérément,  avec un geste grotesque de « j’en ai marre » de ne pas se mettre en travers de son chemin, il put aller s’affaler dans l’en-but à la 65éme. Steph-grincheux qui s’est racheté un slip « je transforme des 25 mètres » pu tenter et  réussir la transformation sous les applaudissements hilares du banc de touche. A 24-0 à 16 minutes de la fin, on ne craignait définitivement plus rien, et les Bagnoltais touché-coulé dans leur mental relâchaient la pression en laissant leurs corps exprimer toute la fatigue accumulée jusque-là. Du coup, quelques brèches supplémentaires s’ouvrirent, dont profitèrent d’abord Laurent, qui lancé en bout de ligne par Handyrôme (je vous l’ai dit, 3 passes) y alla de sa petite course de trente mètres, avec son spécial stop-un-go pour casser la course du dernier défenseur qui revenait sur lui et aplatir l’essai du 29-0 à la 69éme. Puis à la 72éme, re-re-belote de l’inévitable Zancaaa-Naro, mais je ne me souviens absolument pas dans quelle circonstance, et on s’en fout, on a assez parlé de lui pour aujourd’hui ! 36-0 après la transformation réussie de l’homme-au-slip-magique. Enfin, à la 78éme minute, c’est notre teckel-président-adoré qui mordait dans l’en-but adverse, suite me semble t’il à un départ petit côté sur une mêlée, et quelques passes plus tard. 41-0, et l’arbitre peut siffler la fin du match.
L’analyse de l’œil de la perdrix.
Suite à cette nouvelle victoire bonifiée, et comme Drancy après avoir pris une rouste contre l’ASPTT  a été perdre contre les CSPTT (ce qui ne manquera pas de raviver les questions sur l’équipe qu’ils nous ont présentés en décembre), nous sommes deuxième et, sauf accident bête-idiot de notre part ou de l’ASPTT, devrions terminer le championnat dans cette position. Avec en prime un goal-average de 335 points qui, si nous maintenons la cadence, pourrait dépasser les 400 points dans 2 matchs. Du jamais vu de mémoire de cochons !
Bref, malgré nos BLL (blessés longue durée) de compet’ que sont The Hook, Thom et Thom, Ben, Nico, Vince Barbe… ; nos expatriés comme Chris-air-magic ou Vince-l’ours-de-Sibérie (ouais, je sais, c’est pas le bon qu’est resté…) ; nos jeunes retraités comme Georgio ; nos dissidents (mais qu’ils reviennent vite) comme Titi ; la 3 vieux du SCUF se porte bien, et si nous ne sommes pas l’avenir du club, quel plaisir de pouvoir en rester de dignes représentants ! Y a pas, le SCUF ça te gagne !

Quentin
 Rénat a beau s'escrimer à expliquer la touche aux Cochons, ça rigole sec...
 Le Ronan a beaucoup chargé pour son premier match de la saison... Et pas qu'à l'échauffement...
 Sont superbes nos gros !!! Ah le sourire carnassier du Grégounet !...
 De la boue !!! On a plus l'habitude...
 Première mi-temps cafouilleuse...
 Vania vient de lâcher Thib sur une touche... Mais, notre dirigeant hôte, Justin, est toubib... Comme Thib le connaissait, de là à penser qu'il simule pour se faire chouchouter...
 En tout cas, pas de sentiments pour le Kayser Rouquin qui remplace Thib avec enthousiasme...
 C'est le dos... ou les varices, Thib ?
 Une mêlée destructrice !
 Captain Zanca fait semblant d'écouter l'arbitre...


 Rénat, le porcin novice, croit encore qu'on va l'écouter...
 Ah, oui, nos beaux arrières !
 Les bagnoletais étaient un peu irascibles...
 Tiens, notre Nico vient nous rendre visite avec sa marmaille... Bientôt de retour sur le pré notre porteno du 13ème.
 Ex Captain Francky sur le banc... Terrible roulement...
 Vania vient de marquer en position de centre... Deuxième forfaiture de la journée après celle sur Thib !!!
 Des Cochons de boue et d'airain...


 Le pôle des Captains en débriefing
 Le pôle des pathologiques... ne pensent pas, eux...
 Steph 'grincheux' Dedenis cochon jusqu'au caleçon...
 Le pôle mode défile...
 Rénat, Oasis ?... Photomontage...
 Ça lui va à ravir le Corbier d'Or à notre Kayser Rouquin...
Ronan la classe !!!
Vidéogag ! Steph 'grincheux' Dedenis réussit une transfo...

dimanche 19 janvier 2014

CR n°10 : SCUF Vieux Cochons - Vincennes

Saison 2013-2014
10ème journée de poule de la 2ème division des Clubs du Samedi
COMPTE – RENDU N°10 : S.C.U.F. Vieux Cochons - Vincennes
Samedi 18 janvier 2014 à 14h00 à Max Rousié

Score : 53 - 5
Points : fastidieux, le décompte… 2 essais de tata Zanca, 1 de Steph Dedenis, 1 de Kevin Boualam, 1 de Xavon, 1 de Vinz, 1 de Quentinou… et, surtout, 2 de mon pilier chéri Phil Dufaure… En tout, j’en compte 9. Quant aux transfos, pour lui faire plaisir et ne pas l’accabler, j’en accorde 1 à l’ami Zanca… et les 3 autres à Juju « golden tongue » Schwartz.
Capitaine : après St Honoré, c’est battling Yann qui nous abandonnait. Parait-il à cause de la conjonction d’une infection pulmonaire, d’ecchymoses diverses et d'un surcroît de taf… L’honnêteté m’impose de révéler la véritable cause de sa désertion. Comme Franck, il est surtout vaincu par une entorse des neurones provoquée par l’impossible gestion de nos chers caractériels porcins. La deuxième mi-temps de samedi dernier, digne de la concorde du village gaulois d’Astérix, l’a tué !... Du coup, on a condamné Zanca au brassard ! Et malgré de malheureuses références en la matière, il a réussi à vaincre le signe indien…
Homme du match : des citations : Kayser rouquin, l’infatigable avant-garde défensive ; prop Dufaure, serial scoreur ; Steph Dedenis, destructeur de l’axe ; Vinz, gestionnaire avisé du jeu ; Roch, Juju, Xavon charnière multifacettes inventive ; Zanca, accélérateur du centre du terrain… Mais, dans ce match où tout le monde a tourné (34 changements…), j’élis sans conteste, et avec un favoritisme assumé, mon fils, mon successeur, mon Chouchou, Toto Bouteilly ! Non seulement son activité et son agressivité durèrent 80 min (le seul…), mais, à l’heure de nouveaux roulements chez les avants, la justesse de ses lancers nous offrit une rassurante mainmise sur le jeu. En plus, c’est le plus beau !!! Et celui qui écrit le mieux…
Corbier d’Or : choix difficile ce samedi. Tout d’abord, Gros Con Durand pour avoir été projeté deux fois par l’auriculaire d’un adversaire. Pascalou s’auto-affalant lui aussi deux fois en défense par la grâce un auto-croche-pattes pathétique. Roch qui réalise une « Toinard » : direction la touche et esquisse de coup de pied raté pour éviter la pression adverse. Juju qui dégueule une réception de coup d’envoi et nous gratifie surtout d’un coup de pied rageur d’un ridicule consommé. Xavon qui se met à jouer les deux tiers des ballons au pied… Mon Toto chéri qui, au sortir d’une touche volleyée, vole la balle à Roch… et envoie une magnifique passe de 15m à Xavon : surtout, c’est la plus belle passe de 9 depuis mes 12 années passées chez les VC ! Bien sûr, l’ignoble Clém qui, dans un match gentillet, trouve moyen de se quereller dès qu’il dépasse ses 11 min 27 d’autonomie. Mais, en ce jour où trois générations de Chambaz se trouvaient à Rousié, le titre émérite revient à l’autre Chambaz, le seul, le vrai, l’honnête, le gentil, le réfléchi, Antoine ! Non seulement, il tente de rejoindre son frangin dans ses abysses nauséabonds en envoyant quelques mornifles rageuses. Mais, surtout, sur la dernière action, alors que les VC ont enfin enchaîné un mouvement magnifique de 60m, il jette aux pieds de Kevin la dernière balle qui lui aurait ouvert le paradis de l’en-but ! Corbier d’Or !!!

Impétueux
Pour une fois, la chronique du match commence jeudi soir. Non, non, ne vous méprenez pas ! Les VC n’avaient pas entraînement ! Ce mot-là est rayé de notre vocabulaire depuis longtemps ! De toute manière, nous n’en avons pas besoin. Chaque goret connait déjà le rugby de manière si encyclopédique que, le samedi, nos placements et notre entente sont légendaires ! Quant à notre condition physique, elle est proverbiale.
Non, comme jeudi dernier, à Rousié, il n’y a guère plus d’une douzaine de cochons cherchant un alibi pour pérorer ensuite au Roi du Café… Barrette obligatoire pour que les jeunes admirent les tours de passe-passe de Xavon et les arabesques de Zanca. Ils peuvent aussi apprendre la pertinence : Doudou gère sa double-accélération et sa VMA sur l’aile ; quand Quentinou est las de jouer en marchant, il simule des étirements. Et, lorsque Pascalou ne veut plus régaler la galerie de ses chevauchées fantastiques, il devient observateur critique des exercices de la première… Le tout sous le regard d’Oliv Dracule Bejannin éructant ses insultes à ses têtes de turcs adorées.
Donc, ce jeudi, je décide de rejoindre mes chers cochons pour enfiler le short et passer une soirée chaleureuse auprès de mes sujets porcins. 100 km pour quelques bises… et aucun placage.
Seulement, de retour chez moi, dans ma province, à une heure avancée, mon portable m’avertit des affres de la soirée. Doudou, qui était parti grognon du Roiduc, m’annonce qu’il renonce à sa sélection. « Dracul pas gentil avec moi ! Il fait que me gonfler avec mes soi-disants plongeons dans les rucks ! Je joue plus samedi ! ». Pourtant, quand on connait le tact et la diplomatie légendaires du Bejannin…
Mieux encore ! A 2h46 tombe un mail de Xavon… Ou plutôt de maître Xavon, puisque, avec sa prose poétique que j’adore, il se déclare avocat de Zanca. « Vous ne l’aimez plus, Dracul et toi ! Vous voulez le punir ! Vous ne voulez plus offrir à l’équipe sa vitesse et sa virtuosité !... » Tout ça à cause de la vision d’un feuillet vulgairement griffonné sur le comptoir où l’on envisageait, peut-être, de le mettre sur le banc de touche pour profiter de sa polyvalence et le lancer n’importe où en fonction des besoins… Mais, c’est sûr qu’on est tellement incompétent qu’on voulait punir le Zanc de sa rébellion perpétuelle… Quant à sa vitesse et sa virtuosité, heureusement que Xavon nous les a notifiées…

Imprévisibles
Du coup, la chronique se poursuit vendredi… Mail rassérénant à Xavon la tronche de votre serviteur dans le bol... Et coup de fil technico-affectif à Doudou le soir… Entrecoupé d’un échange avec Dracul mortifié d’avoir vexé son cher pilier convivial qu’il adore…
Samedi à 13h, Doudou était à Rousié. Dracul lui tombait dans les bras. Et maître Xavon annulait sa procédure d’appel avec un Zanca n°13 et capitaine. Comme disait mon pote William de Stratford, beaucoup de bruit pour rien… Et des sourires pour tout le monde…
Par contre, beaucoup d’absents : Lolo, Franck, Vania, Rénat, Manu, Nico, Thomy Schwartz, Thomy Poletti (épaule douloureuse d’avoir plaqué pour Quentin..), Yann, Ben, Gérôme, Flo, Connelly, Derôme, Dij, Matt… et, surtout Gregonator, partant le lundi.. et déserteur le jeudi, suite à un pressing féroce de madame (1m64 au garrot)… Comme quoi, même les plus abominables Hulks trouvent toujours leur maître…
Finalement, puisque qu’il n’y avait que 22 gorets disponibles, on dut même se résoudre à accepter Clém Chambaz… Pourtant, le jeu était risqué car, comme un superviseur surveillait le jeune arbitre, le moindre dérapage serait sanctionné d’un joli carton…
Heureusement, le début de match rassura tout le monde. On engage. En-avant vincennois. Mêlée. A sa sortie, les spectateurs ébahis virent Vinz et Roch jouer une 89 au ralenti pour un essai de Zanca trois passes plus loin ! Comme dans du beurre.
Et, lorsque douze minutes plus tard, nous tenions déjà le bonus offensif grâce à deux mauls après touche conclus par l’intenable Phil Dufaure…
Pire encore. Quand Clém fait des feintes de passe au ras des regroupements, ça sent salement la balade…
5 essais à la pause sur un rythme de sénateurs.

Inconséquents
Dracul et votre serviteur, aux citrons, ne savaient plus par quel moyen donner du piment stratégique à cette paisible promenade. Finalement, sur une inspiration géniale, nous décidions de donner le capitanat intérimaire à Juju. Avec ça, c’est sûr, la seconde partie allait être savoureuse… Forts de notre culture littéraire, tel César et Goscinny dans la Zizanie, nous lancions Tullius Détritus au milieu de notre harde de cochons querelleurs…
Bien sûr, le premier à s’en offusquer fut l’arbitre ! Difficile pour un novice de supporter un capitaine qui vous rappelle les lois du jeu sur chaque action… Pire, à la 62ème, Juju prit son octave la plus élevée pour vitupérer et réclamer la protection de son petit corps : « M’sieur l’arbitre ! V’z’avez vu ! L’autre, l’a voulu m’décapiter avec son coude en avant sur ma glotte !!!
- Y a rien capitaine. Juste une mêlée.
- Alors là, d’accord ! J’ai compris, acquiesça Juju de mauvaise grâce. D’accord, c’est comme ça. Bon d’accord c’est comme ça. Alors. D’accord. C’est comme ça… »
La prise de conscience de notre rhétoricien préféré fut stupéfiante… Pour la première fois depuis 1998, il plaqua son adversaire dès l’action suivante, le mit à terre… et, surtout, se pencha pour tenir la balle dans le ruck… au mépris de sa si précieuse intégrité physique !!!
« Tout fout le camp mon Jean Mi, m’annonça accablé mon âme damnée Dracul. On peut vraiment rien programmer avec ces insupportables caractériels ! Il manquerait plus que Quentinou marque après 60m de course et 10 placages manqués… ou que Xavon s’affale dans l’en-but après une de ses feintes du facteur antédiluviennes… »
Deux improbabilités qui se vérifièrent pourtant quelques minutes plus tard…
Finalement, les faits les plus glorieux se déroulèrent au Roiduc dès 16h30, là où la saga porcine hebdomadaire avait débuté quatre jours auparavant. Après trois mousses, les Doudou, Xanca, Xavon tiraient des plans sur la comète : « Bon, là, on est deuxième de la poule. On va finir premier en gagnant tous les points de bonus et si l’ASPTT perd chez untel qui va perdre chez l’autre… On jouera le huitième en quart pour retrouver machin en demie… Et on gagne la finale contre l’autre… »
Comme quoi, comme l'affirmait Claude Lévi-Strauss, l’onanisme reste bien le seul point commun entre tous les hommes et… la plupart des Cochons…

Jean Mi, pig masturbateur

Zanca puni ? Oui, capitaine...


 Et hop, un maul dévastateur.
 Et Phil Dufaure qui s'affale pour la deuxième fois.
 Mon MVP éternel !
 Le puni rate encore... malgré une belle gestuelle...
 Junte d'incompétents séniles...
 Chambaz père et fils... Qui peut encore se réclamer contre l'avortement ?...
 La plus belle phase de ce jeu...
 Dracul, chef diplomate.
 Kayser's family. Il parait que celui de droite joue 9. Au moins un Busson qui sait faire une passe...
 Kevin peut sourire... Il a enfin gagné avec nous !
 Lawrence. Dure la réception de la veille au salon Ricard...
 Mes deux chouchous !
 Antoine vaillamment couronné...
3 générations de Chambaz. D'accord, la photo est floue... mais la famille est également improbable...
Vidéo gag ! Roch tente une transfo !

dimanche 12 janvier 2014

CR n°9 : CSPTT Paris - SCUF Vieux Cochons

Saison 2013-2014
9ème journée de poule de la 2ème division des Clubs du Samedi
COMPTE – RENDU N°9 : CS PTT Paris - S.C.U.F. Vieux Cochons
Samedi 11 janvier 2014 à 15h00 Stade du Polygone Bois de Vincennes
Score : 8-13

Points : 2 essais de Manu et de Greg, suite à de mémorables saignées des gros ! 0 transfo de Zanca… et 1 pénalité de « golden tongue » Juju.

Capitaine : notre cher capitaine immémorial, Francky, nous avait encore abandonné. Coincé du dos. Il paraîtrait (mais je ne me ferai pas l’écho des mauvaises langues…) qu’il se le serait bloqué… en jetant de rage la poussette de Martin Honoré dans la coffre de sa berline pendant un différend matrimonial sur le contenu du dit coffre pour partir réveillonner dans la belle famille… Mais, ce ne sont là que des racontars de jaloux… En tout cas, Yann le frustre bigouden reprenait du service fort de ses 100% de victoires. Et, malgré d’âpres difficultés à faire taire ses sujets, il continue allègrement de foncer sur les sentiers de la Gloire.

Homme du match : on aurait pu décerner ce titre à Thom Poletti. Tout simplement parce que, match après match, c’est le seul qui n’offre jamais le plus petit soupçon de citation pour le Corbier ! Toujours parfait, clinique et des placages désintégrants. Désespérant… On aurait aussi pu distinguer la triplette de Golgoths, Greg, Vinz et Dedenis tant leur présence dans l’axe use les épaules adverses ! L’armoricain velu méritait aussi les louanges : avec lui, on rejoue debout, ce qui nous va très bien au teint. Et que dire de Lionel et de Manu déchaînés comme s’ils jouaient leur premier match de cadets ! Non, finalement, le MVP sera notre cher Arnaud « Jeannie Longo » Corbier. Parce que, des fois, il est capable d’enchaîner couillonnade sur couillonnade… Mais, samedi, il a été stratosphérique !. Et, surtout, décisif à 2 reprises en première mi-temps. Deux placages d’école en position de dernier défenseur, ça change le sort du match ! Surtout le second sur le deuxième ligne qui se voyait emporter notre frêle papy. Corbier for ever !!!

Corbier d’Or : première nomination à Laurent Olivé qui nous gratifia d’un sonore « Marque ! »… sur la ligne des 40 ! Magnifique ! Même les défenseurs adverses qui montaient goulument sur lui en furent interdits ! Deuxième citation pour Maître Flo qui, après deux matchs avec des jeux au pied pitoyables, en réussit un magnifique qui entraîna indirectement le deuxième essai… mais ce n’est pas une raison pour qu’il persévère…  Mais, le couronné du jour fut, une nouvelle fois, notre incroyable Juju ! Pour l’ensemble de son œuvre ! Déjà, pour obtenir une pénalité signalée par le referee, il lâcha lamentablement le ballon ! Que c’est laid, alors que son grand pote Roch nous avait gratifiés d’une charge héroïque pour s’affaler en touche et arrêter ainsi la première mi-temps ! Mais, il se signala surtout par ses légendaires propos véhéments, définitifs et stridents. Tous les gorets en prirent pour leur grade ! Avec, en point d’orgue, le magnifique « Pauvre connard » éructé sur Steph « grincheux » Dedenis !!! Certes, cela relève d’une certaine pertinence mais… Du coup, le dit Steph se chargea lui-même de le coiffer de la couronne glorieuse des gorets !

Le grain de sel de Juju « Corbier d’Or » Schwartz :
Si les intentions étaient les bonnes, il y eu trop de déchets dans les gestes techniques (on vieillit…).
On a bien joué en première mi-temps même si on est resté trop chez nous (bouh le jeu au pied pas bô !). En seconde mi-temps, on a moins bien joué (bouh les transmissions pas belles !) mais on est resté quasiment tout le temps chez eux…et donc on a gagné. Le principal. 
Anecdote : je suis passé en mode agressif avec Dedenis après deux demandes courtoises de replacement intelligent auxquelles il m’a été répondu « Ta gueule tu me donnes pas d’ordre ! ». D’où escalade digne de la crise des missiles à Cuba. Et le 12 rouge en fin de match, comme je l’ai dit 100 fois : je défends bien mais je le plaque mal puisqu’il rebondit et je le chope même pas ! Là on peut me traiter d’escroc et je dirai voui ! 
Ha oui, j’oubliais : Zanca en 10 pour soi-disant accélérer je ne sais quoi, c’est surtout se priver d’accélération en bout de ligne et d’alternative de jeu derrière. Surtout quand il y a 2 ouvreurs disponibles. Bon, je sais bien que Fouroux a fait jouer Cambérabéro à l’aile mais il avait toujours Blanco à l’arrière…

Le grain de sel d’Antonin Landolfi :
Fin de match, alors que l'ensemble des gorets victorieux finissent de s'ébrouer sur le bord du terrain, Chouchou-Toto, le regard perdu à l'horizon, nous gratifie d'une petite prose bucolique : "Non mais regarde cette luminosité, c'est tellement beau ! Alors que les carcasses athlétiques sont encore fumantes et que le bruit de l'aluminium des crampons résonne encore sur les cuirs chevelus, personne ne prend le temps de regarder le soleil qui se couche. Cette fin de journée est vraiment belle..."
La victoire en poche, elle l'était en effet !

Et, puisque la victoire du jour fut juste un motif d’embellir la très longue soirée des Cochons chez l’ami Bourrel et puis ensuite rue de la Soif,
Le grain de sel de Xav Amon :
Je n'ai rien à dire sur cette soirée qui sentait juste bon la confraternité intelligente, loin des affreuses réunions de supporters en
tout genre, des fonds de car abrutis et autres élans indéterminés de stupidité. Bref comme Vania y faisait référence, sans doute influencé
par la première du Parisien du jour, l'histoire d'un grand père, et avec le rhum qu'il avait déjà englouti entre baffes et subtiles caresses : « Ça sentait la sortie de tranché imminente ! ». Merci les gars
.

 Dracule briefe Lionel sur les coups de pieds adverses derrière la ligne de gazelles... Quelle pertinence technique !!!
 Eh oui ! Un Chambaz, mais pas le bon ! Le retour de l'escroc...
 Chouette ! La visite de Georges qui avait égaré son cortex il y a 2 ans sur le même terrain... Preuve de son amnésie, il échauffe les épaules de Juju... alors que le monde entier sait bien qu'elles ne lui sont d'aucune utilité...

 Sans commentaire ! Tout simplement beau 3 SPL...
 Vinz tenait à poser pour l'éternité avec le nouveau Maître Vergès et futur avocat de Bachar El Assad...
 Captain Yann plane sur la touche. Thom Schwartz peut se réparer l'esprit tranquille...
 Un des nombreux mauls qui ont amené les 2 essais porcins...

 Chouette ! Ronan nous rend une petite visite !

 Captain Yann fête son heure de gloire avec du champagne breton en compagnie du désœuvré Vania...
 Le secret de l'éternelle forme athlétique de Maxou...
 La charnière gagnante de la 1ère mi-temps.
 Chouette ! Lolo nous rend visite avec la petite famille juste après le raccourcissement de son tibia.
 Le "pauvre connard" se charge de distinguer l'impétueux "golden tongue" Juju...

 Chez Bourrel, dès que Marco réapparaît...


 Ça respire l'intelligence...
 La preuve !...
 Captain Yann débute son débriefing du match...
 On a retrouvé la conclusion de son débriefing ci-dessous :

La soirée s'achève en homicide... Enfin, la vraie justice !...