vendredi 24 octobre 2008

COMPTE – RENDU N°3 : SOCIETE GENERALE - VIEUX COCHONS DU SCUF

COMPTE – RENDU N°3 : SOCIETE GENERALE - VIEUX COCHONS DU SCUF

Score : 17 – 8
Terrain : en face d’un cimetière
Pelouse : elle passera pas l’hiver
Température : à 9h00 au mois d’octobre, il ne fait jamais bien chaud
Humidité : ah la petite rosée du matin sur une pelouse de Bobigny
Supporters : essentiellement dans le camp de la banque
Participants : même Dracul a été obligé d’enfiler un short
Capitaine : Franck Honoré
Essais : 1 (Franck Honoré), 1 pénalité (Laurent Crochet)
Homme du Match : l’arbitre pour sa mauvaise foi
Corbier d’Or : Corbier en personne pour sa capacité à attendre que toute la ligne adverse monte et quand elle est à 25 centimètres de lui, donner la balle à son voisin qui se prend tout le monde sur le palto.

Réveil matinal
Jouer à 9h00 du matin à Bobigny a un avantage, c’est qu’une fois le match terminé, vous avez tout votre samedi devant vous et en général les mamans sont contentes. En revanche, il y a un gros inconvénient pour certains, c’est qu’ils sont obligés de se lever plus tôt qu’en semaine quand ils vont travailler. Et à regarder les yeux de quelques Vieux Cochons, on comprenait rapidement qui commençait en semaine entre 9h30 et 10h00. Ceci explique t-il la lente mise en action des Vieux Cochons au début du match, il y a un pas que je ne franchirai pas mais vivement que l’on retrouve nos bonnes habitudes, les matchs à 15h00…même en banlieue profonde. Au moins au milieu de l’après-midi, tout le monde est réveillé sauf parfois Chris Nivoix mais ce sont pour des raisons liées à son amour inconsidéré pour le poker. Jeu qu’il n’avait pas pratiqué la veille pour éviter de creuser un peu plus son compte en banque et d’être obligé sur le terrain de demander une autorisation de découvert à son responsable de compte qui jouait en face.

Que dire un jour de défaite
La plume est moins enlevée, les blagues sonneraient creux et seraient peu appropriées…bref, il n’est jamais facile de commenter un match quand on le perd sauf à se prendre une déculottée type 46 à 3 qui permettrait de rédiger un compte-rendu aussi long qu’un bottin avec moult anecdotes croustillantes sur les passes ratées, les chisteras manquées, les coups de pieds face aux poteaux foirés, les en-avant par paquet de douze…etc…Mais là, rien de tout cela. On a perdu face à une équipe solide, qui connaît sa partition, qui trouve des automatismes comme nous on trouve le chemin pour Bobigny sans faire appel à Mappy.fr.

Pour résumer
Au moins 45 mêlées sifflées, au moins 30 pénalités ou bras cassés…ça vous donne un ordre d’idée du match haché que nous attaquons en prenant rapidement le dessus sur des adversaires qui ne savaient pas encore à cette heure matinale que la Caisse d’Epargne allait virer une partie de son conseil d’administration quelques heures plus tard. On campe dans leurs 40 et sur une touche trouvée par Dijon, nos adversaires se mettent à la faute sur un lancement de jeu des Vieux Cochons. L’arbitre dont on ne savait pas à ce moment de la partie qu’il avait un compte à la Société Générale nous offre gracieusement une pénalité face aux poteaux que Lolo passe pour nous offrir un crédit de 3 points.
La suite, c’est un combat de tranchées de 15 Vieux Cochons qui plaquent tout ce qui bouge pour éviter de sombrer. Ca tient un certain temps, ça finit par fissurer avec l’usure et ça craque complètement ce qui permet aux rois des agios de nous planter 2 essais. De notre côté, on est globalement rarement chez eux et on sait a posteriori qu’il aurait fallu régulièrement mettre des grands coups de pompe dans la gonfle pour jouer par-dessus leur défense et envoyer nos gazelles à la poursuite de ce ballon qui comme chacun le sait, ne tourne pas rond.
La pause eau du robinet est la bienvenue à 12 – 3.

On a pas mal joué, on a pas joué
Nous avons globalement été privés de ballon et quand exceptionnellement, le jeu pouvait partir avec nos ¾, ceux-ci se retrouvaient face à une muraille infranchissable, solide comme un coffre-fort et habile pour plaquer tout ce qui sentait le Vieux Cochon avec parfois une façon de plaquer qui fit sortir Florent de ses gonds… « monsieur l’arbitre, il m’a plaqué en tirant sur mes cheveux ». Ah c’est sur le plaquage capillo-tracté, ça fait mal. Et le Florent, ses cheveux il y tient et les entretient. Du coup, son coup de colère sur le terrain obligea l’arbitre à nous conseiller vivement de le calmer sinon il sortait le carton. On procéda donc à un changement sanitaire avant de prendre un rdv chez « Coup’Tif » le coiffeur de Bobigny le plus proche que l’on annula finalement vu le peu de temps que nous avions devant nous et la masse de cheveux qu’il y avait à couper.
De carton, il en fut finalement question avec Nico qui lui aussi fit sortir de ses gonds l’arbitre en tentant d’obtenir une explication à chaque fois que l’homme vert sifflait pour les banquiers. Au bout d’un moment, il lui fit signe que la rambarde c’était par là et que 10 minutes ne seraient pas de trop pour réfléchir à la façon de lui parler.
Mais un Nico énervé, c’est un Nico galvanisé qui revient sur le terrain juste au moment où l’on comprend que pour déstabiliser les princes du crédit, il fallait jouer par-dessus leur défense. Sur un maul sur nos 40, votre serviteur tape un gros coup de pied à suivre qui cette fois part loin devant au lieu de lui valoir un Corbier comme au cours du premier match de la saison. Course poursuite de votre serviteur qui plaque dans ses 22 le 15 qui venait seulement de récupérer la gonfle et plaquage. Le 15 adverse garde le ballon, forcément là où il est, il n’a pas de soutien. Sur la pénalité, on trouve la touche sur la ligne des 5. C’est à ce moment-là que Nico fait son retour, lance en touche sur Chris qui transmet à ses camarades les plus proches…les huit Vieux Cochons de l’alignement défoncent les banquiers et hop la balle au fond dans les bras de Franck Honoré qui peut aplatir. La transformation en coin aurait pu nous permettre d’obtenir le point de bonus défensif mais le ballon retombe sous la barre.

Soutien vocal
Sur la touche, c’est la foire d’empoigne, les lavandières du Portugal par beau temps. Les uns hurlent, « encore un essai et on leur repasse devant », les autres s’époumonent « c’est rien, encore 2 essais et vous prenez le point de bonus offensif ». Ce sera finalement ni l’un ni l’autre. Alors certes, la Société Générale nous en plante un sur une de leurs rares incursions dans nos 22 au cours de cette seconde mi-temps mais nous à deux reprises, on est tout près de leur en planter deux. Le premier sur une action identique à celle qui nous permit de marquer le premier essai. Echec à 23 centimètres de la ligne. Le second sur une énième guerre de tranchées qui nous permet d’envoyer Titi lancer comme un obus mais qui lui aussi s’écrase à quelques centimètres de la cible.
Franck conclura par un « vous devez tous être frustrés ». C’était le cas mais on se vengera dans les phases finales car il y a fort à parier que l’on retrouvera les anciens collègues de Jérôme Kerviel.


C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

A jeudi pour ceux qui s’entraînent dans l’en-but.

Prochain match le 15 novembre contre Vincennes, le match du 8 étant d’ores et déjà gagné par forfait de Cergy et heureusement parce que Cergy c’est encore plus loin que Bobigny.

Philippe Toinard

mardi 21 octobre 2008

le jardin d'eul chtio kinkin

vends appareils photos numériques autonomes à déclenchement automatique


jeudi 16 octobre 2008

Résumé de P.T







COMPTE – RENDU N°2 : PSA - VIEUX COCHONS DU SCUF

Score : 36 – 15 (pour les Vieux Cochons)
Terrain : entre deux embranchements d’A86
Pelouse : c’est donc ça une vraie pelouse !
Température : chaud pour un mois d’octobre, y’a plus de saison ma pauv’Lucette
Humidité : essentiellement dans les douches
Supporters : Dracul et JP
Participants : des désistements de dernière minute sans conséquence
Capitaine : Franck Honoré
Essais : 5 (Zanca à 2 reprises, Georges, Nico Corcia et Kinkin)
Homme du Match : Zanca une fois encore.
Corbier d’Or : Nico Corcia pour un coup de pied à la Toinard qui envoie l’équipe adverse à l’essai.

36 15
Pour certains, à savoir ceux qui seraient nés dans les années 80 et qui à la lecture du premier compte-rendu se demandent toujours qui est Perrine Pelen, le nombre 3615 ne signifie pas plus de choses que le 4312 ou le 5714. Pour d’autres, ce nombre correspond à l’ancêtre de l’Internet qui vous permet aujourd’hui de recevoir le compte-rendu dans des délais affolants. 3615, pour Pob et bien d’autres, ce sont les premiers émois d’Ulla, les yeux rivés sur un écran en noir et blanc grand comme une soucoupe de tasse à café, le tout facturé 1,27 francs la minute (oui à l’époque on parlait en francs). C’était donc la grande époque du Minitel aujourd’hui mort pour la France au même titre que le téléphone Bi-bop.
Mais pour tous, 36 15, c’est surtout le score de samedi face à une équipe de Peugeot en roue libre qui a au moins la délicatesse de ne pas avoir des annonces en touche comme 104 Break, 308 diesel ou 103 SP. Et quand bien même, ils auraient eu ce type d’annonce, ils n’auraient pas gagné et repris leur 404 achetée en leasing pour rejoindre leur chaîne de montage avec ce qu’il faut dans la musette.

Retour de Franck et départ de Xavier
Ce deuxième match de la saison correspondait également au retour de notre capitaine, Franck Honoré, absent samedi dernier pour un soi-disant déplacement en République Tchèque, pays très connu pour son compost, pour ses blondes et brunes et aussi paraît-il pour son tournoi de rugby qui regrouperait les meilleures équipes de l’Est. Ben voyons ! Comme à son accoutumée, Franck se fendit d’un discours sur les valeurs, l’engagement, la joie de vivre ensemble…discours qu’il répète, comme chacun le sait, dans sa chambre devant sa glace dès potron-minet. Un discours qu’il termine en rendant hommage à celui qui nous quitte ce samedi, Xavier Amon, appelé pour l’occasion Xavinho Amones…notre 10 qui rejoint lou Brasil…terre également connue pour son compost, ses blondes et ses brunes et son niveau rugbystique qui permet à ce pays d’être dans la poule qualificative pour la Coupe du Monde 2011 en compagnie du Costa Rica, du Groenland et des îles Kerguelen.
Un Xavinho ému d’autant qu’il fut nommé pour l’occasion vice-capitaine et qu’il jouait face à une équipe entraînée par son frère. Un frère que l’on pouvait apercevoir quelque peu démoralisé le long de la touche donnant des consignes à son 15 qui lui répondait sèchement, « mais c’est pas mon poste alors tu comprends mes difficultés de placement sur le terrain ». S’en suit un dialogue de sourd « mais alors pourquoi tu t’es mis en 15 si c’est pas ton poste ? », « faut bien que je joue quelque part… ! ». Ca sentait bon pour les Vieux Cochons.

Ca tombe comme à Gravelotte
Dès le début de la partie, les Vieux Cochons prennent l’ascendant mais doivent rapidement se séparer de deux joueurs illustres. Le premier fut Kinkin. Sur un maul dans les 22 adverses, le ballon part petit côté, passe, repasse, trépasse pour finir dans les mains de notre Ch’ti qui file à l’essai en se claquant la cuisse. Malgré 3 mètres cinquante de strap enroulés autour de sa cuisse, il ne reviendra pas.
Quelques minutes plus tard, c’est Jean-Mi qui dans un élan de générosité tente de plaquer une 807 lancée à vive allure sur la ligne des 40. Plaquage réussi mais l’épaule de Jean-Mi décide de sortir de ses gonds et de rappeler à son propriétaire qu’elle en a un peu marre de jouer les crash test le samedi à Créteil et ailleurs. Résultat, Jean-Mi rejoint le banc de touche avec une clavicule pas du tout dans le sens du vent. Fred Laplaze quitte son poste de centre quelques secondes pour tenter les gestes de premiers secours qui consistent à tirer sur l’épaule de Jean-Mi avec la force d’un pêcheur de thon à la ligne quand il sent que ça mord. Résultat, l’épaule est encore plus déglinguée et Jean-Mi d’ajouter « je me fais vieux ! ».
Et pendant ce temps, me direz-vous
Et bien pendant ce temps, après l’essai de Kinkin, les Vieux Cochons repartent à l’attaque et sur un lancement de jeu des plus classiques, toute la ligne des ¾ touche la balle pour envoyer Georges dans l’en-but qui lui au moins, quand il y est, dans l’en-but, ne se demande pas s’il va se retourner pour transmettre. Non Titi, lis bien, Georges quand il est dans l’en-but, il aplatit. Une pénalité plus tard face aux poteaux signée Zanca et les Vieux Cochons rejoignent la touche avec une confortable avance qui ne réjouit pas le capitaine qui rappelle qu’il ne faut pas s’emballer, qu’il reste 40 minutes et que l’on est pas complètement à l’abri.
Et effectivement, nous ne sommes plus du tout à l’abri quand les monteurs de 505 reviennent dans le match en plantant deux essais face à des Vieux Cochons remaniés à la mi-temps et quelque peu fébriles.
Zanca sonne le réveil des Vieux Cochons
Oui, c’est le même titre que le paragraphe du compte-rendu de la semaine passée mais que voulez-vous, Zanca repositionné en 15, c’est le double effet Kiss Cool qui rend fou les défenses adverses. Sortie de mêlée sur nos 40 pour Xavinho qui ouvre sur ses centres qui trouvent intercalée une mobylette kitée lancée à pleine vitesse…et hop entre les barres.
Quelques minutes plus tard, même lancement de jeu, et hop à Créteil. S’en suit comme la semaine dernière, des engueulades entre Peugeotistes qui ne se savent plus quoi faire pour contrer ce modèle qu’ils ont eux-mêmes inventé il y a quelques années. Quoi de plus horrible que de se faire ridiculiser par la bête que l’on a enfantée. D’autant que la mobylette kitée va récidiver quelques minutes plus tard le long de la touche allant même planter son énième essai refusé pour un bout de crampon posé sur une mauvaise herbe elle-même plantée derrière la ligne blanche. Pendant ce temps, Nico Corcia pour se rattraper de la bourde qui lui vaut le Corbier d’Or part lui aussi en terre promise permettant ainsi aux Vieux Cochons d’être cette fois bien à l’abri.
On notera tout de même quelques difficultés en touche sur nos lancements, la paire Nivoix – Jean-Mi n’étant plus à l’ordre du jour en raison de la blessure de notre lanceur. On notera également qu’il n’est pas de bon goût de critiquer le jeu de ses petits camarades. Je ne donnerai pas de noms mais aucun d’entre nous n’est champion du monde, nous ne sommes que leader de notre poule après deux matchs, et par conséquent, il est de bon ton de ne pas juger ce que font les autres sauf pour l’attribution du Corbier.
Une table de camping comme club-house
Créteil c’est bien même si c’est loin mais surtout malgré des infrastructures dignes de ce nom, nous noterons l’absence totale de club – house. Résultat, c’est à même le parking entre moult Peugeot dernier cri que le verre de l’amitié fut servi avec pain d’épices et chipster comme s’il en pleuvait. Le temps pour chacun de s’extasier sur le régime de Denis qui lui vaut de pouvoir désormais faire admirer son corps d’athlète, moins 18 kilos c’est pas rien et de faire nos adieux à Xavinho Amones parti à l’heure qu’il est à Brasilia pour planquer ses économies et refaire sa vie.
A propos d’économies, samedi, c’est la Société Générale et Jérôme Kerviel que nous rencontrons. Une bonne occasion de leur rappeler qu’ils sont responsables de la crise !


C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

A jeudi pour ceux qui s’entraînent dans l’en-but.

A samedi pour les autres pour un match contre la Société Générale.

Philippe Toinard

lundi 13 octobre 2008

xave

avant et aprés match pour une victoire brouillon


CORBIER D OR


Corbier d’Or : votre serviteur philippe T pour un magnifique coup de pied par-dessus la mêlée avec salto arrière du ballon qui décide de revenir dans la dite mêlée !

mardi 7 octobre 2008

1er match


COMPTE – RENDU N°1 : VIEUX COCHONS DU SCUF – MDDA SPORT

Score : 45 - 10
Terrain : on est chez nous
Pelouse : toujours en synthétique
Température : le fond de l'air est frais
Humidité : pas à ma connaissance
Supporters : 3 égarés dans les tribunes plus Chilton et son pâté, Dracul et la Dij
Participants : de quoi faire tourner
Capitaine : Nico Corcia
Essais : 7 dont 5 transformés
Homme du Match : Zanca pour son essai digne des plus grands slalomeurs.
Corbier d’Or : votre serviteur pour un magnifique coup de pied par-dessus la mêlée avec salto arrière du ballon qui décide de revenir dans la dite mêlée !

Préambule :
Pour notre ex président toujours retenu au pays des Malouins, pour notre nouveau président toujours à la recherche d’un appartement, pour ceux qui habitent en Auvergne, pour ceux qui ont disparu entre Helsinki et Paris et pour ceux qui se demandent s’ils pourront jouer sans acquitter le montant de leur licence de la saison 1993 – 1994, il a été décidé par votre serviteur qu’un compte-rendu de match serait désormais le bienvenu et envoyé à tous par la magie des nouvelles technologies.
Je tiens aussi à disposition pour les fétichistes, une version papier de ce compte-rendu, pour leurs longues soirées d’hiver avec leurs petits-enfants à qui ils pourront conter leurs exploits en leur relisant en 2034 les comptes-rendus de la saison 2008/2009.

Reprise en fanfare
Marco, notre désormais nouveau président scandaleusement élu dans un irrespect total des lois de la démocratie, avait tenté par des R1, R2, R3, R4, R5, R6 (il a travaillé chez Renault dans une autre vie ?) de nous sensibiliser à la reprise. Secrètement, il avait espéré que nous soyons nombreux à répondre R1 juste pour s’assurer que son poste de président n’était pas remis en question. Il s’avère qu’à midi, seuls 6 Vieux Cochons étaient présents…mauvais début de saison pour le président. Il semble ne pas faire l’unanimité. Enfin, je dis ça, je dis rien.
Toujours est-il que le peu de monde présent était inversement proportionnel à l’affluence incroyable notée dans les cabinets de médecine générale du 17e où des Vieux Cochons venaient dans l’urgence se faire tamponner des passeports médicaux leur permettant de faire des en-avant en veux-tu, en voilà jusqu’au mois de juin. Tellement dans l’urgence que le docteur de Kinkin n’eut pas le temps de tamponner le passeport au bon endroit ce qui lui valut une remarque du président en chef des passeports médicaux et de l’encaissement des chèques, un certain Monsieur L.

Entassés dans 6 m2
Preuve supplémentaire que Marco n’est pas encore légitimé à son poste, son incapacité à nous dégoter deux vestiaires pour le prix d’un. Résultat, 21 Vieux Cochons s’entassèrent façon bétaillère dans un vestiaire de 6 m2 avec moult odeurs de camphre et de sacs pas rouverts depuis notre retour d’Helsinki. Je vous laisse imaginer.
Entre deux remarques acerbes sur les odeurs, des voix s’élevaient pour savoir contre qui on jouait. MDDA pour certains, COSNA pour d’autres. Je dois bien vous avouer à ce stade du compte-rendu que personne ne le savait vraiment puisque ces petits malins d’adversaires avaient eu l’ingénieuse idée de jouer avec des maillots estampillés MDDA et de se promener le long du terrain avec une pharmacie et des survets estampillés COSNA. Il faudra d’ailleurs attendre la fin du match et le rendez-vous au Roi du Café pour que Marco ose demander à son vis-à-vis présidentiel « mais vous êtes qui au fait ? ». Ce dernier commença à se lancer dans une série d’explications sur les fusions – acquisitions entre Matra, Cosna, MDDA, Dassault, l’Angolagate, le Modem, les ascenseurs Otis…pour au final après trois bières nous indiquer que nous avions joué contre MDDA.
Echauffement digne de ce nom
Vu la durée de l’échauffement, 3 minutes et 12 centièmes, mené de main de maître par le Crochet, il semble que les Vieux Cochons avec leur physique irréprochable peuvent désormais se permettre d’entrer dans le match sans s’échauffer si ce n’est deux allers-retours dans le sens de la largeur (faut pas déconner non plus), une série de 6 pompes et une série de « je fais tourner mes épaules dans un sens puis dans un autre ». Deux lancers en touche pour vérifier que Christophe Nivoix a ouvert les yeux après une nuit de poker où semble t-il, il n’y avait pas que des cartes qui tournaient sur la table et hop, direction le coup d’envoi assuré par notre LCA à nous qu’on a et que l’on remercie pour son sacrifice.
Dix minutes dans le flou
Comme à notre habitude, on met dix bonnes minutes à entrer dans le match, à tenter de se rappeler du prénom de notre voisin, le nom des combinaisons et les nouvelles règles. Le temps pour nos adversaires de nous en planter un que personne n’avait vu venir vu que nous étions tous occupés à nous demander combien allait coûter une paire de chaussettes neuves et un short pour la nouvelle saison en raison de l’inflation et du prix du baril.
Celui qui sonna la fin de la récréation se nomme Titi. A trois reprises, il s’énerva le long de sa touche, distribuant ses cartes de visite aux gars de MDDA qui se regardaient en se demandant comment arrêter cette boule de nerfs montée sur ressorts et dotée semble t-il de crochets intégrés dans ses genoux. La première tentative d’échappée nous fait gagner 40 mètres mais se termine par une propulsion du dit Titi en touche. La seconde est toute aussi admirable. Quant à la troisième, elle aurait mérité un Corbier d’Or.
Rappel des faits : Xavier Amon ouvre sur ses centres Laplaze (oui vous avez bien lu) et Crochet qui trouvent un Titi remonté comme une pendule. Ce dernier met 4 adversaires dans le vent avant de rentrer dans l’en-but et là…mystère pour les neurologues du monde entier, son cerveau l’oblige à ne pas aplatir mais à se retourner alors qu’il est dans l’en-but pour offrir la gonfle à Xavier Amon, un cadeau de départ sans doute, qui avait suivi mais qui arrivait dans l’en-but avant tout pour le féliciter et non pas pour recevoir la gonfle dans les bras qu’il avait ballants à ce moment-là puisqu’il venait pour le féliciter. Résultat, en-avant. Renvoi aux 22.
Zanca sonne le réveil des Vieux Cochons
Une fois ces 10 minutes écoulées, la partie est globalement entre les mains des Vieux Cochons qui décident de camper chez les adversaires. Adversaires qui au passage semblent ne pas avoir réceptionné les nouvelles règles notamment dans les mauls. Ils ont essentiellement conservé le principe du plongeon déblayage alors qu’il faut désormais être sur ses appuis. Nous campons donc jusqu’à ce que Zanca décide que la plaisanterie a assez duré et qu’il serait temps de leur en planter une bonne demi-douzaine. Sur un regroupement, il part petit côté, se retrouve face au trois quart aile adverse, fait demi-tour, retente une percée sur un trois quart centre qui ne le plaque pas. Il passe mais se retrouve face au 15. Là encore, nouveau demi – tour, les adversaires se replient. Tous les Vieux Cochons lui crient qu’ils sont à disposition mais notre Zanca national décide de partir dans un slalom digne des plus grandes heures de Perrine Pelen qui je le rappelle pour les plus jeunes fut une grande skieuse dans les années 80 à l’époque où vous n’étiez encore qu’un petit spermatozoïde à la recherche de l’ovule perdue. Bref, notre Perrine Pelen sans cheveux a passé en revue quasiment toute l’équipe adverse à coups de crochets, évitant 13 plaquages pour au final aplatir entre les perches. Je ne m’épanche pas ici sur les engueulades qui ont suivi entre les coéquipiers de MDDA mais il se pourrait qu’ils soient encore en train de parler de ce petit homme sans cheveux qui les a tout simplement ridiculisés.
La suite, vous l’aurez compris en regardant le score, l’essai de Zanca a libéré tout le monde et nombreux furent les Vieux Cochons à planter leur essai.
On retiendra également les 10 minutes piteuses du début de la seconde mi-temps. Ca aussi, ça n’est pas une surprise. Un relâchement qui permet aux MDDA boys de planter un second essai et à votre serviteur de décrocher le Corbier d’Or pour un petit ballon tapé par-dessus le regroupement. Ballon qui décide de ne pas partir mais de rester en l’air pour retomber aux pieds du dit Corbier d’Or.
Ca ne sent pas le pâté
Retour au vestiaire. Bières tièdes pour tout le monde mais surtout, une première, du pâté de sanglier et du pain frais apportés par le Sieur Chilton. Un bien beau geste pour des Vieux Cochons affamés qui répondirent à peu près tous R27 pour une dernière bière au Roi du Café…ravi de nous retrouver à une période où des centaines de cafés mettent la clé sous la porte.


C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

A jeudi pour ceux qui s’entraînent dans l’en-but.

A samedi pour les autres pour un match contre PSA.

Philippe Toinard

samedi 4 octobre 2008

Fringues (cliquez sur les photos pour les aggrandir)



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A samedi pour les premières livraisons avant le match contre PSA...