vendredi 18 février 2011

Notre 11ème match contre MBDA. Opération portes ouvertes !


Nos magnifiques mauls que redoutent tous nos adversaires ! De mauvaises langues, certainement des tafiolles de derrière, prétendent que c’est la seule phase de jeu dont les gros arrivent à suivre la vitesse de déplacement… Pourtant, vu le flou des clichés !

Deux incongruités dans les photos d’en haut et d’en bas : un goret qui se baisse pour plaquer et l’arbitre qui siffle pénalité pour nous. Les chiffres officiels : 1 placage réussi sur 86 esquissés et 128 pénalités concédées ( à noter que nous restons dans notre moyenne de fautes depuis les 3 derniers matchs ; qui a osé dire que nous n’étions pas constants… )


Eh oui ! C’est bien le préhistorique capitaine, alias Stéphane Durand, alias Gros Con, qui vient nous rendre visite… D’après lui, la partie manquait singulièrement de poires dans la gueule et de coups de tatanes dans les roubignolles… En tout cas, après Séguy à Vélizy, la présence des Très Vieux Cochons Très Cons ne nous inspire pas : ce doit être l’effet de leur haleine éthylique et fétide…

mercredi 16 février 2011

N°9

COMPTE – RENDU N°9 : SCUF – PSA
Samedi 29 Janvier 2011

Score : 19 - 12
Terrain : On joue parfois à l’extérieur ?
Pelouse : attend fermement la neige
Température : glaciale avec l’arbitre
Supporters : sans doute
Participants : 22
Capitaine : Franck Honoré
Points : 3 essais (Champion, Titi et Lawrence), 2 transformations (Dedenis et Schwartz)
Homme du Match : l’Arbitre
Corbier d’Or : ???

Victoire sans Gloire
Il devient urgent d’enrôler dans cette équipe, un psy. J’entends par là un psychologue pas un psychiatre. Si en plus, il sait jouer au rugby, il sera le bienvenu mais ce ne sera pas là son principal atout. Ce que l’on attend de lui, c’est qu’il nous explique comment on peut patiner face aux équipes les plus mal classées avec à peu près la même ossature à chaque match. En ce samedi, nous jouions contre l’ennemi juré de Lolo et du préretraité Mirjol, PSA, qui eux au moins ne sont pas minés par des affaires d’espionnage industriel. Qui voudrait des plans et des techniques de la C1 ou de la 404 break ? Personne ! Les ennemis jurés, donc, qui au même titre que leurs ventes de voitures, stagnent en bas de tableau. Ce n’est pourtant pas faute d’être mis en garde à chaque match contre des mal classés par cap’taine Franck qui réitère son discours « ces gars là, ce qu’ils veulent, c’est accrocher les grosses cylindrées du classement ». Alors certes, nous ne perdons pas, mais nous ne produisons pas non plus, un jeu exceptionnel. On se détache assez vite au début et puis après, soit on se relâche, soit c’est eux qui reviennent tambour battant
L’art et la manière de rentabiliser un sifflet
Un rapide coup d’¦il sur le net m’a permis de découvrir qu’un sifflet d’arbitre coûte en moyenne 5,95 euros sans le cordon. Quelques centimes suffisent pour compléter la tenue. Maintenant, prenez une feuille, un stylo et tentez de résoudre cette équation en moins de 30 secondes. Sachant que la durée de vie d’un sifflet est de 10 ans, qu’un arbitre est présent au minimum 15 matchs par saison, qu’il a sifflé 53 fois contre nous en 80 minutes, calculez la rentabilité du coup de sifflet. Je ramasse les copies dans 30 secondes…c’est fait ? Réponse, pour faire simple : c’est rentable ! Jamais, nous n’avons autant été sifflé au cours d’une partie. Tout y est passé, les hors-jeux, les entrées sur le côté, les poussées avant introduction, les déblayages hors normes, les contacts, les en-avants, les plaquages hauts…bref, la panoplie complète de toutes les fautes permises sur un terrain, on les a faites. On a presque passé plus de temps à reculer à 10 mètres qu’à avancer. Difficile dans ces conditions de marquer. Heureusement Titi nous montre la voie dans les premières minutes, mais il faudra ensuite attendre la seconde mi-temps pour voir le ballon dans l’en-but adverse. Entre temps, cette litanie de fautes toutes aussi croquignolesques les unes que les autres. De là à penser que l’arbitre nous avait dans le pif, il n’y a qu’un pas que je franchis allègrement tant ces décisions étaient parfois très mais alors très étranges. Il siffle deux ballons d’introduction en mêlée directement mis dans les pieds des secondes lignes qui s’avèrent finalement tout à fait bonnes dixit la première ligne, il siffle Titi sur un regroupement qui s’empare du ballon en entrant par la « porte » comme le staff arbitral aime à le préciser et je ne vous parle pas de l’essai accordé à PSA en fin de rencontre aussi ubuesque qu’injuste. On y reviendra.
Malgré ces injustices, on ne se délite pas. On maugrée quelque peu mais dans l’ensemble, on se tient à carreau. Comme dirait tout bon commentateur rugbystique, « on reste dans le match » sans trop faire les malins parce que l’on mène à la mi-temps seulement de 7 points.
La foudre de Pouchet
Personne ne sait ce que boivent les gars de PSA à la mi-temps mais ce qui est certain, c’est qu’ils sont revenus avec une idée bien précise, nous faire douter. Alors certes, deux éclairs de génie vont nous mettre à l’abri, mais on a chaud aux fesses jusqu’à la dernière minute et cet essai ubuesque. On y reviendra. C’est tout d’abord Champion qui nous fait un festival de prises d’intervalles, de crochets, le tout en souriant et en distribuant ses cartes de visite, de la ligne des 40 jusqu’à l’en-but. Un peu d’air nous fait bien. Puis ce sont les gros sur un très beau maul parti des 22 adverses qui progresse superbement. A quelques mètres de la ligne, une tape sur le cul de Lawrence pour lui faire comprendre que la voie est libre et le voici en terre promise avec une joie non dissimulée. Il paraît que la dernière fois qu’il a marqué, Pouchet n’était alors qu’un terrain de boue que seuls quelques rares anciens ont connu. C’est la dernière fois que l’on reverra l’en-but car les 20 dernières minutes seront entièrement dominées par les vendeurs de 403. Heureusement pour nous, leur buteur n’était pas au mieux et l’écart réalisé pouvait en rester là puisque ses tentatives filaient systématiquement à droite des poteaux. Et puis, et puis…il y eut cet essai ubuesque, le fameux. Certes, il n’aura pas de conséquence pour nous et il leur rapportera un petit point de bonus défensif qui récompense leurs efforts menés en seconde mi-temps. Il reste quelques minutes à jouer, ils sont dans nos 22 depuis pas mal de temps et l’arbitre continue à rentabiliser son sifflet qu’il a reçu à Noël. A ce stade, on défend comme de beaux diables, sur le côté, sous les poteaux, un peu à gauche, un peu à droite. On gagne 5 mètres, on en reperd 10, on en reprend 1…etc…Ils sont presque sous les poteaux et ont la main sur le ballon et l’arbitre a la sienne dans sa poche. Suivez ce détail, il est d’importance. Ils envoient finalement à l’aile pour un de leurs joueurs qui aplatit avant la ligne. 5,95 euros que je divise par un 53e coup de sifflet soit 12 centimes d’euro le coup de sifflet et notre arbitre qui leur accorde un essai…de pénalité…sous les poteaux. Premièrement, il n’y a pas essai puisque le joueur aplatit avant la ligne, deuxièmement l’arbitre nous signale qu’il avait le bras tendu depuis quelques secondes en direction des PSA et qu’en toute logique, il siffle donc un essai de pénalité. Or, il avait bel et bien la main dans sa poche et à moins que celle-ci soit extrêmement extensible, il ne peut donc pas avoir le bras tendu. Bref, cela fait partie du jeu diront certains et même si cela n’avait plus d’importance au score, ça reste comme le Corbier, totalement injuste aurait dit Calimero. 19 à 12 au final, pas folichon mais comme dirait un footballeur professionnel « l’essentiel, c’est de prendre les 4 points ».

Philippe Toinard

vendredi 11 février 2011

Compte-rendu n°10 Vieux Cochons - British R.F.C.


COMPTE – RENDU N°10 : VIEUX COCHONS DU SCUF - BRITISH R.F.C.
Samedi 5 février 2011
Score : 06 - 12
Pelouse : éternellement parfaite
Température : tiédasse comme une canicule londonienne
Participants : 22 avec la participation exceptionnelle du duce Marco
Capitaine : le barbu qui avait enfin trouvé un coiffeur après 3 ans de vaines recherches
Points : 2 petites mais valeureuses pénalités de Stéph Dedenis, notre John Eales porcin
Homme du match : Nico Valenzuela qui retrouvait son poste historique de 9 et qui fit avancer tous les gros grâce à ses courses électriques autour des petits tas
Corbier d’Or : décerné au caudillo Marco dont la rentrée à 10 minutes de la fin échappa à tous les gorets sur le terrain… Par contre, les remplaçants notèrent qu’il rentra sur le pré avec le paquet de clopes dans le short…

Tough guys and brave pigs…
A chacun son Crunch ! A l’image de Twickenham et du Stade de France, Bailly et Pouchet évoquent des champs de batailles âpres et disputées. L’année dernière, la phalange porcine avait gagné sur le terrain des exilés grands bretons à l’issue de rucks furieux et de marrons mémorables.
Nul doute que nos meilleurs ennemis ruminaient leur revanche depuis un an.
Ils démontraient d’ailleurs leur détermination en venant s’échauffer 45 minutes avant le coup d’envoi. A l’heure où la pink army attendait encore les trois quarts de son effectif… qui s’habillera finalement dans les couloirs des vestiaires occupées par la juvénile frange scufiste.
Suivirent 8 minutes 34 d’échauffement aléatoire et désordonné.
Comme 6 siècles auparavant à Azincourt, les choses étaient dans l’ordre : les archers anglais s’avanceraient dans la rigueur et la discipline alors que la cavalerie porcine chargerait la bite au vent et les pieds dans la boue…
L’avantage de ces confrontations millénaires, c’est que chacun sait à quoi s’attendre. Les british allaient nous rentrer dedans et observer notre réaction.
Or, la cavalerie rose, bien que d’un âge bien plus canonique, serra les rangs et renversa de suite les veules assaillants. Cela rappela les hauts faits des CSPTT ou de Centrale.
La troupe rose retourna si bien le destin de la bataille, qu’à coups de mauls dévastateurs, elle domina globalement les 30 premières minutes. Seulement, après d’habituelles précipitations à l’approche de l’en-but, elle se contenta d’une pénalité de Stéphane, l’homme qui maîtrise mieux ses pieds que sa langue.
Comme, entretemps, les immigrés capitalisaient sur nos fautes, sans jamais pourtant avoir eu d’occasion d’essais, la mi-temps tourna à 3-6.

Secrétaire de séance…
Le score était chiche, mais le spectacle valait le coup d’œil. Après nos citrons et le bidon de créatine des rosbifs, le combat reprit de plus belle sans que personne ne lâche le morceau. Malgré des débats féroces, le combat restait dans les limites des règles.
Le souci, c’est que comme tout bon froggy, nous faisons souvent preuve d’une générosité louable mais excessive. Ainsi, dans les 10 premières minutes, nos fautes leur rapportent 3 pénalités. 2 d’entre d’elles furent converties. Quand à la troisième, elle rebondit sur le poteau ; un british s’en empare, se voit déjà dans l’en-but… mais se fait arracher l’offrande par un Georges survolté : comme quoi tous les portugais ne sont pas les alliés de la Perfide Albion même s’ils leur achètent leur porto et leur morue épilée.
En tout cas, cela donne 3-12 et les cochons décident enfin d’interpeller leur maigre cervelet : peut-être qu’en évitant de jouer tous les ballons dans nos 22, qu’en allant chez eux et qu’en faisant moins de fautes…
Résultat, les gorets redevinrent dangereux et les Queen’s boys durent employer toute la sève de leurs juvéniles jambes et épaules pour garder leur côte inviolée.
C’est alors qu’intervint une pénalité à 22 mètres en face de leurs poteaux… Depuis le début, le Barbu se demandait pourquoi il avait été parachuté capitaine à la place de l’inamovible Franky. Certains supposaient que la femme de Frank avait brisé tous ses miroirs l’empêchant ainsi de répéter ses tirades d’avant-match… Que nenni ! La manœuvre était bien plus subtile ! Yann pileux du menton avait été élu car c’est aussi le plus taiseux !
Ainsi, sur cette tentative, planté près de l’arbitre, il fut pris de vertiges par les innombrables propositions qui fusaient de tout côté : ‘On la tente’, ‘On la joue’, ‘Le bonus’, ‘On s’en fout du bonus’, ‘On prend la mêlée’, ‘On leur rentre dans la gueule’, ‘T’es con, ils ont 15 points, ça sert à rien de taper’, ‘Non, moi, je te dis qu’ils ont que trois points d’avance…’, etc… ‘Eh, Yann, tu t’décides quoi ?!?’, ‘Non, à la main, merde ! On est pas des gagne-petits !’, ‘Tu rigoles, nous autres, à Buenos-Aires, on l’a gagnée comme ça notre tournée !’, etc… ‘Eh, Yann, tu t’décides ou quoi ?!? Y nous reste plus que 10 minutes’…
Et bien, Yann, le vaillant barbu, il n’avait pas compris qu’il était secrétaire de séance ! Qu’il devait prendre des notes en sténo, faire le compte-rendu à la confrérie afin que les plus vieux et les plus gueulards décident au décibèlomètre l’option la plus stupide… Franky, lui, le savait bien ! Chez les V.C., le capitaine c’est le chef d’aiguillage, pas le conducteur du train…
Bon, finalement, les 14 porcelets décidèrent à la minorité agissante de la tenter. Pour s’apercevoir, après portage du tee, qu’il n’y avait plus aucun buteur sur le pré…
Qu’à cela ne tienne ! Les cochons décidèrent derechef d’appliquer les règles de l’american football et de faire rentrer John Eales.
3 points.
C’en était fini pour le tableau d’affichage.
Plus quelques charges vaines et magnifiques.
Un barbu abattu et déprimé.
Et un président en short qui, selon l’image satellite et les analyses A.D.N., gambadait en short sur le terrain, épuisant ainsi son crédit annuel de sport.

At the end.

Bon d’accord, les british ont gagné.
Mais, nous, au moins, nous sommes beaux, roses, généreux et imprévisibles.
Et puis, on va les bouffer dans 3 semaines à Twickenham !... Quoique… on va peut-être plutôt miser sur les glorieux old pigs à Bailly en 2012…

Jean-Mi, the hooker pig.

défaite contre les britishs