Toujours un compte-rendu de retard...voici celui du match contre l'ASPTT.
A suivre dans l'heure, le compte-rendu de notre brillante victoire contre MDDA (46 - 17)
COMPTE – RENDU N°4 : ASPTT – VIEUX COCHONS DU SCUF
Samedi 24 octobre 2009
Score : 8 - 0
Terrain : à côté d’un cimetière
Pelouse : de quoi nourrir un troupeau de vaches laitières
Température : un Damart n’était pas de trop
Humidité : giboulées
Supporters :
Participants : feuille de match complète
Capitaine : Antoine Chambaz
Points :
Homme du Match : Laurent Crochet pour avoir joué 3e ligne aile
Corbier d’Or : Florent Gallaire pour une transversale qui ne mène nul part.
Une fois c’est eux, une fois c’est nous
L’an passé à la maison, nous les avions battus (25 – 19), cette fois, ils nous dominent sans convaincre nous laissant malheureusement au passage aux pieds du bonus défensif. Franck Honoré nous avait prévenu en début de match, « les matchs contre l’ASPTT sont toujours âpres et loyaux ». Une fois encore ce fut le cas mais grâce à une défense intraitable, nous avons évité la débâcle qui pouvait se profiler à tout moment. Nous n’avons pas à rougir de cette défaite même si au classement, leur victoire creuse un trou comptablement parlant entre les 6 premiers et nous, 7e.
Que dire.
Nous n’avons globalement pas eu grand-chose à nous mettre sous la dent. Jamais nous n’avons été en mesure de marquer un essai et jamais ils ne se sont mis à la faute dans leurs 40 nous privant ainsi de toute tentative de pénalité.
3 – 0 à la mi-temps, c’est dire l’équilibre des deux équipes et l’intensité du combat même si globalement, il faut reconnaître qu’ils nous ont dominé territorialement. Je n’ai pas souvenir au cours de ces 40 premières minutes d’être entré une fois dans leurs 22. Mais comme l’a précisé Franck à la mi-temps, nous n’avons pas à rougir de notre prestation. Nous les tenons en mêlée ou dans les regroupements, nos ¾ plaquent à tour de bras, leurs percées sont rares. Il n’y a qu’en touche que nous sommes dominés mais c’est notre chemin de croix depuis le début de la saison.
Cela dit, au fil des minutes, les fautes s’amoncellent, les voix portent plus haut et chacun veut jouer vite pour emballer le match alors qu’il fallait temporiser et jouer comme nous savons le faire. Une pénalité vite jouée avec les gros et pan, contact. Un coup franc vite joué et clac en-avant sur la première passe. Ajoutons à cela, un coup de pied à suivre mal négocié, une touche non trouvée et une ribambelle d’en-avant et tout le monde comprendra que nous n’étions pas en mesure de marquer contre le cours du jeu.
L’essai qui tue et qui fâche
Depuis le début de la saison, les arbitres semblent ne pas toujours avoir le compas dans l’œil au niveau du calcul de la poussée en mêlée. Le règlement veut que l’on ne pousse pas au-delà d’1m50. Loyalement, c’est ce que nous faisons. Malheureusement, au cours des derniers matchs, nous avons parfois reculé au-delà et si certains arbitres ont pénalisé l’adversaire, ce ne fut pas le cas à chaque fois et cette fois encore, cela nous coûte un essai. Nous sommes sur nos 5 mètres. Introduction pour nous. Le ballon atterrit dans les pieds de notre troisième ligne. Jusque là tout va bien ! Seulement, ils en remettent une couche et nous reculons dangereusement. Le 9 adverse juge que le ballon est sorti alors que Lolo Crochet l’a encore sous la semelle et aplati. Vociférations, tergiversations, moues dépitées et discussion d’Antoine avec l’arbitre qui reconnaît en examinant la pelouse qu’effectivement, la poussée a peut être été un peu longue et que malheureusement, il n’a pas vu que le ballon était encore dans les pieds de notre 3e ligne. On sent chez l’arbitre qu’il hésite un quart de seconde avant de vaguement s’excuser en disant « navré, j’ai sifflé, je ne peux pas revenir en arrière ». On ne dira pas que c’est un essai volé mais à ce moment de la partie, nous aurions signé pour rester à 3 – 0 et accepté de rentrer avec un simple bonus défensif. Il n’en est rien !
Le fait arbitral du match
Il n’est pas à mettre au crédit de l’arbitre principal mais de l’arbitre de touche de l’ASPTT. Nous sommes en 2e mi-temps et leurs ¾ lancent une attaque sur la ligne médiane. L’ouvreur pour le premier centre qui donne à son second centre qui décide de taper entre nos deux centres pour envoyer son ailier. La gonfle ne touche pas le sol et file directement en touche. En toute logique, touche pour nous au niveau du coup de pied. Seulement, l’arbitre de touche s’entête et marque la touche à l’endroit où est sorti le ballon en nous expliquant « c’est une tentative de drop, le ballon a touché le sol au départ du coup de pied, elle n’est donc pas directe ». Euh comment te dire ? Tu sembles être le seul à avoir vu que la balle avait touché le sol. Bien tenté mais ça ne prend pas et malgré quelques secondes de négociations avec l’arbitre principal, celui-ci comprend très vite qu’il y a tentative de « petit gagne terrain à deux balles » et en conséquence, la touche sera jouée à l’endroit du coup de pied. N’est pas tricheur qui veut !
C'est tout pour aujourd'hui et la prochaine fois...ça sera pire.
Philippe Toinard
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