lundi 9 novembre 2009

COMPTE – RENDU N°5 : VIEUX COCHONS DU SCUF - MDDA

COMPTE – RENDU N°5 : VIEUX COCHONS DU SCUF - MDDA

Samedi 7 Novembre 2009



Score : 46 - 17

Terrain : entre deux barres HLM

Pelouse : tient toujours le coup

Température : variable selon le quart d’heure

Humidité : juste ce qu’il faut pour aller aux champignons

Supporters : Dijon père, Dracul, Lawrence

Participants : 21 valides

Capitaine : Franck Honoré

Points : 7 essais (Titi (3), Enriquez, Gallaire, Champion, Dijon), 4 transformations (Toinard), 1 pénalité (Toinard).

Homme du Match : Titi pour son coup du chapeau

Corbier d’Or : Florent Gallaire pour un en-avant improbable à deux mètres de la ligne d’en-but.



La victoire qui fait du bien au moral

Sans dénigrer notre adversaire embourbé dans les profondeurs du classement, il était légitime de penser que nous pouvions les battre. Seulement, à cinq minutes du coup d’envoi, nous n’étions que 15 à nous entraîner et les 6 manquants semblaient avoir oublié le changement d’heure effectué il y a quelques semaines. A moins qu’ils n’aient des problèmes de vue devant leurs ordinateurs et que la convocation à 13h00 se soit transformée dans leur esprit en 14h00. Ou alors, ils traînaient au bistrot ce qui semble au final, la solution la plus envisageable tant ces retardataires sont connus pour être de bons leveurs de coudes au comptoir excepté Florent Gallaire dont on sait qu’il ne se nourrit exclusivement que de jus de pomme.



Une mi-temps pour les gros

Franck Honoré en ramassant ses cèpes le matin même dans la forêt de l’Oise (je n’en sais pas plus sur l’emplacement exact de ce gisement improbable) espérait bien que ce match allait être l’occasion pour les gros de mettre en place ce dont il rêve depuis des lustres, des pick and go comme à la télé. Et il ne fut pas déçu malgré une résistance émérite de MDDA qui possède un pack digne de ce nom. Dommage que leur jeu pêche chez les ¾ car ils ont le potentiel devant pour emmerder plus d’une équipe de cette poule. Notre 8 de devant était en ce samedi de novembre, en grande forme, il était légitime de les laisser jouer. Et ils s’en donnèrent à cœur joie allant parfois jusqu’à quatre temps de jeu gagnant ainsi de précieux mètres pour les ¾ qui suivaient à petites foulées l’avancée de leur pack. Alors certes, une ou deux fois, nous fûmes trop gourmands et le dernier partant bille en tête et nez dans le gazon, pardon dans le synthétique, oubliait qu’il était seul pour aller affronter son vis-à-vis. Tout ça, heureusement sans conséquence. Les gros ont produit du beau jeu offrant même à Manu Enriquez la possibilité d’ouvrir son compteur personnel sur un 3e temps de jeu qui l’envoie sur un départ au ras, aplatir en coin. Pendant ce temps, les ¾ se gelaient un peu les miches. Beaucoup d’actions avortées sur une mauvaise passe, un coup de pied dévissé, un coup de pied à suivre peu judicieux mais on sentait qu’il y avait le potentiel pour aller voir si le synthétique était plus vert derrière les poteaux. Florent tenta une première fois sans réussite, une deuxième fois pour finir en touche et une troisième fois, qui fut la bonne imité quelques secondes plus tard par Dijon qui voulait montrer à son père, présent sur le banc de touche, qu’il avait encore du rugby sous la semelle.



Une mi-temps pour les gazelles

Fatigués, laminés, contrariés, exténués…les gars de MDDA craquèrent en seconde mi-temps. Enfin surtout leurs ¾ qui n’avaient plus les bras pour plaquer et encore moins les jambes pour rattraper un Champion, un Crochet, un Celso, un Quentin, un Florent et un Titi. Sans péter plus haut que notre cul, on aurait pu, on aurait du en planter trois ou quatre supplémentaires mais la gourmandise étant un vilain péché, on a très souvent voulu faire le geste de trop, la passe de trop, la combinaison à deux balles qui ne mène nulle part. On se précipite, on voit cette ligne blanche, on veut la rejoindre, elle nous tend les bras et hop, on se prend les pieds dans le tapis et on s’effondre comme une merde à quelques centimètres d’elle. Evidemment, rendons à César ce qui appartient à César, c’est grâce au combat perpétuel des gros que les ¾ pouvaient jouer dans un fauteuil. Avec les brillantes avancées du pack, nos ¾ se retrouvaient balle en main face à des vis-à-vis qui jouaient sur le reculoir. Ca facilite grandement les percées et les essais. Bon, y’a aussi un 9 brillant et galvanisé par l’odeur de cèpes qui sait au bon moment sortir la gonfle mais ça, c’est une autre histoire que je ne peux me permettre d’écrire ici sous peine d’être taxé de juge et partie.

Bref, tout ça pour dire qu’on a emballé le match, qu’on s’est parfois un peu trop emballés alors qu’il aurait fallu temporiser. La preuve, ils passent par 2 fois dans un moment de flottement général un peu comme si nous avions tous fumés le synthétique et que nous étions sur un petit nuage sur lequel les plaquages sont interdits.



Le cas Titit

Ce compte-rendu ne peut se terminer sans un petit laïus sur Titi. Pour info, après 5 matchs, il a déjà inscrit 6 essais (dont 3 samedi) soient les 2/3 de son total de l’an passé (9). Comment fait-il ? J’ai la réponse arrachée à l’issue du match autour d’une assiette de chips au Roi du Café. Il baise ! Voilà son secret. La légende prétend qu’un sportif de haut niveau, nous compris, ne doit jamais niquer la veille d’un match. Il paraît que ça casse l’influx. Mais la légende ne dit pas si un sportif de haut niveau peut baiser deux heures avant le coup d’envoi. Est-ce que l’influx a le temps de s’émousser ? A priori non puisque Titi nique deux heures avant le coup d’envoi. Ce qui explique peut être aussi son retard !!! Quoiqu’il en soit, qu’il en profite, ça ne durera pas…ni de marquer des essais, ni de niquer le samedi matin. Le problème, c’est qu’il s’est mis la barre haute tout seul. On attend maintenant samedi pour voir s’il est capable de rééditer le même exploit face au PUC…à savoir niquer le matin même et en planter 3 l’après-midi. On espère que oui parce que l’on a grandement besoin d’une victoire supplémentaire pour raccrocher les wagons avec les 6 premiers de la poule.





C'est tout pour aujourd'hui et la prochaine fois...ça sera pire.





Philippe Toinard

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