COMPTE – RENDU N°3 : VIEUX COCHONS DU SCUF – ORSAY
Samedi 17 octobre 2009
Score : 17 - 11
Terrain : entre périph et fourrière
Pelouse : toujours aussi solide sur sa base
Température : bien sous tous rapports
Humidité : dans les bidons
Supporters : Dracul, Kinkin et Babar
Participants : feuille de match complète
Capitaine : Honoré puis Toinard
Points : 3 essais (Dufaure, Titi et Champion), 1 transformation (Toinard)
Homme du Match : Antoine Chambaz
Corbier d’Or : Le Président Marco pour s’être fait charrier par l’arbitre qui estimait qu’il n’avait pas le physique pour jouer 9 en fin de match.
Retour sur un léger passif
Ah nos amis d’Orsay. Quel plaisir de les retrouver. Pour ceux qui auraient la mémoire courte et pour ceux qui nous auraient rejoints pour cette nouvelle saison, sachez qu’Orsay à Pâques en ½ finale de coupe avait eu la piteuse idée d’aligner une partie de ses joueurs de Fédérale 3 et/ou de la réserve histoire d’élever le niveau de jeu de leur piètre équipe 3 et de nous barrer l’accès à la finale de la coupe. Mais ce n’est pas tout. Ils avaient eu aussi la bêtise de reporter maintes fois le match de championnat pour au final ne pas le jouer mais faire jouer les péréquations en fin de championnat ce qui ne leur permettait même pas de se qualifier dans le dernier carré. Bref, Orsay sont nos amis et y’avait de la revanche dans l’air.
Le score final acquis à la mi-temps
17 – 11, c’est le score après 40 minutes de jeu mais c’est aussi le score à la fin du match. Je vous laisse imaginer cette 2e mi-temps avec des Cochons volontaires pour planter un 4e essai histoire de glaner le bonus offensif et des gars d’Orsay qui ne le souhaitent pas histoire de conserver le bonus défensif mais qui ont aussi des velléités de marquer histoire de repartir chez eux, là-bas loin de la capitale, avec la victoire en poche.
Mais avant cela, il y eut la visite de Babar que nous avions vu pour la dernière fois dans un camion de pompiers à Vincennes et le départ précipité de Georges qui se déchira pendant l’échauffement un muscle dont lui-même ne soupçonnait pas l’existence. Quentin accéléra donc les étirements histoire d’être fin prêt pour en découdre en lieu et place de Georges. Pour le reste, équipe type ou presque menée par le ramasseur en chefs de champignons alias Franck Honoré qui passe son temps à nous énerver sur Facebook en exposant ses trophées de ramassages dominicaux de bolets pendant que la plupart d’entre nous essayons vaguement de venir un infâme Maroilles que seul Kinkin est capable d’ingurgiter au petit-déjeuner avec un bol de Ricorée. Pardon je m’égare.
Tout ça pour dire que nous eûmes le droit au discours d’avant match, rondement mené et rôdé et maintes fois répété le matin même dans son garage devant le rétroviseur de sa vieille 103 SP qui se meurt entre une binette et une pioche juste à côté des paniers qui lui servent chaque dimanche à la dite récolte.
Je m’égare encore. Bref, ça part, le coup de sifflet est donné par un arbitre que je ne me permettrai pas de qualifier ici même mais qui ne doit avoir dans sa vie que 80 minutes par semaine pour se sentir le patron. C’est dire s’il en abuse. Cette première mi-temps est globalement équilibrée et ce sont les gros qui font donner le la sur une touche trouvée sur leurs 5 mètres par votre serviteur. Leur premier sauteur troublé par mon annonce farfelue composée d’un chiffre et du nom de leur sponsor saute haut puis redescend. C’est là qu’Antoine décide de prendre de la hauteur pour s’emparer de la gonfle. A la descente, tout le monde est là. Un coup à droite, un coup à gauche et tout ce gros monde s’écroule dans l’en-but et quand tout le monde se relève, on découvre que c’est Philippe Dufaure qui a le ballon et la gueule écrasée dans le synthétique.
Les deux autres essais sont à mettre sur le compte des ¾ dont deux qui se tirent la bourre pour être sur la plus haute marche du podium, Titi et Champion. Cette fois, pas de jaloux, ils marquent chacun le leur sur une classique ouverture de Quentin, la balle à l’aile, la vie est belle. Crochet, retour intérieur, double croisée, ligne droite, jonglage avec la ligne de touche, raffut et hop…dans l’en-but.
De leur côté, Orsay en plante un assez facilement alors que notre ligne de ¾ est régionalement connue pour ne pas laisser passer grand monde. Là, mésentente, plaquage aux abonnés absents et hop pas très loin des perches. Deux pénalités là-dessus et direction la pause eau de source.
La guerre de tranchées
Rappelez vous Pouchet il y a quelques années. Un beau et grand terrain de boue qui sentait la rose mais uniquement le 10 Mai 1981. Le reste du temps, c’était l’enfer pour les machines à laver et le pressing. Tout ça pour dire que l’on aurait eu du mal à imaginer ces mêmes 40 minutes de guerre de tranchées sur un tel terrain. Sur du synthétique, ça s’apparente presque à des vacances. Exténuantes certes mais dans les conditions que nous vivons aujourd’hui, le jeu n’est plus le même. Globalement, nous n’avions pas pris suffisamment le large pour nous la jouer détendus car un essai transformé de leur côté et ils remportaient les 4 points. Là encore, équilibre global. On va chez eux, ils viennent chez nous et sinon, ça joue des 40 aux 40. Evidemment, ce n’est pas la plus belle mi-temps de notre histoire mais nous retiendrons qu’avec du cœur, nous avons réussi à ne rien changer au tableau d’affichage. Du cœur et du sacrifice. Pour s’en convaincre, il suffit de voir Jean-Mi se jeter comme un mort de faim sur le 3 adverse. Pour ceux qui n’étaient pas là, Jean-Mi, 1m62, 60 kilos. En face, Jean-Luc (le prénom a été volontairement changé par la rédaction pour que ce dernier ne subisse pas les quolibets de ses partenaires pendant au minimum 3 ans), 1m95, 145 kg de surcharge staturo-pondérale inquiétante pour tout diététicien qui se respecte. Sur une pénalité vite jouée, Jean-Luc décide de partir à l’assaut de nos gros. Sur son chemin, il voit arriver Jean-Mi qui si ce dernier se mettait derrière Jean-Luc, ne serait visible par personne. Pratique pour jouer à cache-cache. Jean-Luc, donc, voit arriver vers lui, notre talonneur au physique de 9. Il se dit fort justement qu’il ne va en faire qu’une bouchée ou le laisser s’agripper à son mollet droit pour le traîner ensuite sur 40 mètres. Au lieu de cela, Jean-Mi le désosse aux jambes et le fait tomber. D’aucun disent que la chute aurait fait le synthétique se gondoler. Voilà, c’était juste un exemple du sacrifice de chacun pendant ces 40 minutes pour conserver le score. On en restera là en regrettant simplement de leur offrir un point de bonus défensif qui peut compter en fin de saison.
Pour Jean-Mi, la phrase de fin de compte-rendu « même pas mal ! ». Respect.
C'est tout pour aujourd'hui et la prochaine fois...ça sera pire.
Philippe Toinard
PS : il me reste toujours des compils des CR de l'an passé, imprimés, mis en page, reliés...pour ceux qui ne l'auraient pas. Merci de m'envoyer votre adresse postale pour que je vous l'expédie.
dimanche 25 octobre 2009
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1 commentaire:
merçi pour cette victoire
et pour achille
lawrence
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