jeudi 16 octobre 2008

Résumé de P.T







COMPTE – RENDU N°2 : PSA - VIEUX COCHONS DU SCUF

Score : 36 – 15 (pour les Vieux Cochons)
Terrain : entre deux embranchements d’A86
Pelouse : c’est donc ça une vraie pelouse !
Température : chaud pour un mois d’octobre, y’a plus de saison ma pauv’Lucette
Humidité : essentiellement dans les douches
Supporters : Dracul et JP
Participants : des désistements de dernière minute sans conséquence
Capitaine : Franck Honoré
Essais : 5 (Zanca à 2 reprises, Georges, Nico Corcia et Kinkin)
Homme du Match : Zanca une fois encore.
Corbier d’Or : Nico Corcia pour un coup de pied à la Toinard qui envoie l’équipe adverse à l’essai.

36 15
Pour certains, à savoir ceux qui seraient nés dans les années 80 et qui à la lecture du premier compte-rendu se demandent toujours qui est Perrine Pelen, le nombre 3615 ne signifie pas plus de choses que le 4312 ou le 5714. Pour d’autres, ce nombre correspond à l’ancêtre de l’Internet qui vous permet aujourd’hui de recevoir le compte-rendu dans des délais affolants. 3615, pour Pob et bien d’autres, ce sont les premiers émois d’Ulla, les yeux rivés sur un écran en noir et blanc grand comme une soucoupe de tasse à café, le tout facturé 1,27 francs la minute (oui à l’époque on parlait en francs). C’était donc la grande époque du Minitel aujourd’hui mort pour la France au même titre que le téléphone Bi-bop.
Mais pour tous, 36 15, c’est surtout le score de samedi face à une équipe de Peugeot en roue libre qui a au moins la délicatesse de ne pas avoir des annonces en touche comme 104 Break, 308 diesel ou 103 SP. Et quand bien même, ils auraient eu ce type d’annonce, ils n’auraient pas gagné et repris leur 404 achetée en leasing pour rejoindre leur chaîne de montage avec ce qu’il faut dans la musette.

Retour de Franck et départ de Xavier
Ce deuxième match de la saison correspondait également au retour de notre capitaine, Franck Honoré, absent samedi dernier pour un soi-disant déplacement en République Tchèque, pays très connu pour son compost, pour ses blondes et brunes et aussi paraît-il pour son tournoi de rugby qui regrouperait les meilleures équipes de l’Est. Ben voyons ! Comme à son accoutumée, Franck se fendit d’un discours sur les valeurs, l’engagement, la joie de vivre ensemble…discours qu’il répète, comme chacun le sait, dans sa chambre devant sa glace dès potron-minet. Un discours qu’il termine en rendant hommage à celui qui nous quitte ce samedi, Xavier Amon, appelé pour l’occasion Xavinho Amones…notre 10 qui rejoint lou Brasil…terre également connue pour son compost, ses blondes et ses brunes et son niveau rugbystique qui permet à ce pays d’être dans la poule qualificative pour la Coupe du Monde 2011 en compagnie du Costa Rica, du Groenland et des îles Kerguelen.
Un Xavinho ému d’autant qu’il fut nommé pour l’occasion vice-capitaine et qu’il jouait face à une équipe entraînée par son frère. Un frère que l’on pouvait apercevoir quelque peu démoralisé le long de la touche donnant des consignes à son 15 qui lui répondait sèchement, « mais c’est pas mon poste alors tu comprends mes difficultés de placement sur le terrain ». S’en suit un dialogue de sourd « mais alors pourquoi tu t’es mis en 15 si c’est pas ton poste ? », « faut bien que je joue quelque part… ! ». Ca sentait bon pour les Vieux Cochons.

Ca tombe comme à Gravelotte
Dès le début de la partie, les Vieux Cochons prennent l’ascendant mais doivent rapidement se séparer de deux joueurs illustres. Le premier fut Kinkin. Sur un maul dans les 22 adverses, le ballon part petit côté, passe, repasse, trépasse pour finir dans les mains de notre Ch’ti qui file à l’essai en se claquant la cuisse. Malgré 3 mètres cinquante de strap enroulés autour de sa cuisse, il ne reviendra pas.
Quelques minutes plus tard, c’est Jean-Mi qui dans un élan de générosité tente de plaquer une 807 lancée à vive allure sur la ligne des 40. Plaquage réussi mais l’épaule de Jean-Mi décide de sortir de ses gonds et de rappeler à son propriétaire qu’elle en a un peu marre de jouer les crash test le samedi à Créteil et ailleurs. Résultat, Jean-Mi rejoint le banc de touche avec une clavicule pas du tout dans le sens du vent. Fred Laplaze quitte son poste de centre quelques secondes pour tenter les gestes de premiers secours qui consistent à tirer sur l’épaule de Jean-Mi avec la force d’un pêcheur de thon à la ligne quand il sent que ça mord. Résultat, l’épaule est encore plus déglinguée et Jean-Mi d’ajouter « je me fais vieux ! ».
Et pendant ce temps, me direz-vous
Et bien pendant ce temps, après l’essai de Kinkin, les Vieux Cochons repartent à l’attaque et sur un lancement de jeu des plus classiques, toute la ligne des ¾ touche la balle pour envoyer Georges dans l’en-but qui lui au moins, quand il y est, dans l’en-but, ne se demande pas s’il va se retourner pour transmettre. Non Titi, lis bien, Georges quand il est dans l’en-but, il aplatit. Une pénalité plus tard face aux poteaux signée Zanca et les Vieux Cochons rejoignent la touche avec une confortable avance qui ne réjouit pas le capitaine qui rappelle qu’il ne faut pas s’emballer, qu’il reste 40 minutes et que l’on est pas complètement à l’abri.
Et effectivement, nous ne sommes plus du tout à l’abri quand les monteurs de 505 reviennent dans le match en plantant deux essais face à des Vieux Cochons remaniés à la mi-temps et quelque peu fébriles.
Zanca sonne le réveil des Vieux Cochons
Oui, c’est le même titre que le paragraphe du compte-rendu de la semaine passée mais que voulez-vous, Zanca repositionné en 15, c’est le double effet Kiss Cool qui rend fou les défenses adverses. Sortie de mêlée sur nos 40 pour Xavinho qui ouvre sur ses centres qui trouvent intercalée une mobylette kitée lancée à pleine vitesse…et hop entre les barres.
Quelques minutes plus tard, même lancement de jeu, et hop à Créteil. S’en suit comme la semaine dernière, des engueulades entre Peugeotistes qui ne se savent plus quoi faire pour contrer ce modèle qu’ils ont eux-mêmes inventé il y a quelques années. Quoi de plus horrible que de se faire ridiculiser par la bête que l’on a enfantée. D’autant que la mobylette kitée va récidiver quelques minutes plus tard le long de la touche allant même planter son énième essai refusé pour un bout de crampon posé sur une mauvaise herbe elle-même plantée derrière la ligne blanche. Pendant ce temps, Nico Corcia pour se rattraper de la bourde qui lui vaut le Corbier d’Or part lui aussi en terre promise permettant ainsi aux Vieux Cochons d’être cette fois bien à l’abri.
On notera tout de même quelques difficultés en touche sur nos lancements, la paire Nivoix – Jean-Mi n’étant plus à l’ordre du jour en raison de la blessure de notre lanceur. On notera également qu’il n’est pas de bon goût de critiquer le jeu de ses petits camarades. Je ne donnerai pas de noms mais aucun d’entre nous n’est champion du monde, nous ne sommes que leader de notre poule après deux matchs, et par conséquent, il est de bon ton de ne pas juger ce que font les autres sauf pour l’attribution du Corbier.
Une table de camping comme club-house
Créteil c’est bien même si c’est loin mais surtout malgré des infrastructures dignes de ce nom, nous noterons l’absence totale de club – house. Résultat, c’est à même le parking entre moult Peugeot dernier cri que le verre de l’amitié fut servi avec pain d’épices et chipster comme s’il en pleuvait. Le temps pour chacun de s’extasier sur le régime de Denis qui lui vaut de pouvoir désormais faire admirer son corps d’athlète, moins 18 kilos c’est pas rien et de faire nos adieux à Xavinho Amones parti à l’heure qu’il est à Brasilia pour planquer ses économies et refaire sa vie.
A propos d’économies, samedi, c’est la Société Générale et Jérôme Kerviel que nous rencontrons. Une bonne occasion de leur rappeler qu’ils sont responsables de la crise !


C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

A jeudi pour ceux qui s’entraînent dans l’en-but.

A samedi pour les autres pour un match contre la Société Générale.

Philippe Toinard

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