vendredi 24 octobre 2008

COMPTE – RENDU N°3 : SOCIETE GENERALE - VIEUX COCHONS DU SCUF

COMPTE – RENDU N°3 : SOCIETE GENERALE - VIEUX COCHONS DU SCUF

Score : 17 – 8
Terrain : en face d’un cimetière
Pelouse : elle passera pas l’hiver
Température : à 9h00 au mois d’octobre, il ne fait jamais bien chaud
Humidité : ah la petite rosée du matin sur une pelouse de Bobigny
Supporters : essentiellement dans le camp de la banque
Participants : même Dracul a été obligé d’enfiler un short
Capitaine : Franck Honoré
Essais : 1 (Franck Honoré), 1 pénalité (Laurent Crochet)
Homme du Match : l’arbitre pour sa mauvaise foi
Corbier d’Or : Corbier en personne pour sa capacité à attendre que toute la ligne adverse monte et quand elle est à 25 centimètres de lui, donner la balle à son voisin qui se prend tout le monde sur le palto.

Réveil matinal
Jouer à 9h00 du matin à Bobigny a un avantage, c’est qu’une fois le match terminé, vous avez tout votre samedi devant vous et en général les mamans sont contentes. En revanche, il y a un gros inconvénient pour certains, c’est qu’ils sont obligés de se lever plus tôt qu’en semaine quand ils vont travailler. Et à regarder les yeux de quelques Vieux Cochons, on comprenait rapidement qui commençait en semaine entre 9h30 et 10h00. Ceci explique t-il la lente mise en action des Vieux Cochons au début du match, il y a un pas que je ne franchirai pas mais vivement que l’on retrouve nos bonnes habitudes, les matchs à 15h00…même en banlieue profonde. Au moins au milieu de l’après-midi, tout le monde est réveillé sauf parfois Chris Nivoix mais ce sont pour des raisons liées à son amour inconsidéré pour le poker. Jeu qu’il n’avait pas pratiqué la veille pour éviter de creuser un peu plus son compte en banque et d’être obligé sur le terrain de demander une autorisation de découvert à son responsable de compte qui jouait en face.

Que dire un jour de défaite
La plume est moins enlevée, les blagues sonneraient creux et seraient peu appropriées…bref, il n’est jamais facile de commenter un match quand on le perd sauf à se prendre une déculottée type 46 à 3 qui permettrait de rédiger un compte-rendu aussi long qu’un bottin avec moult anecdotes croustillantes sur les passes ratées, les chisteras manquées, les coups de pieds face aux poteaux foirés, les en-avant par paquet de douze…etc…Mais là, rien de tout cela. On a perdu face à une équipe solide, qui connaît sa partition, qui trouve des automatismes comme nous on trouve le chemin pour Bobigny sans faire appel à Mappy.fr.

Pour résumer
Au moins 45 mêlées sifflées, au moins 30 pénalités ou bras cassés…ça vous donne un ordre d’idée du match haché que nous attaquons en prenant rapidement le dessus sur des adversaires qui ne savaient pas encore à cette heure matinale que la Caisse d’Epargne allait virer une partie de son conseil d’administration quelques heures plus tard. On campe dans leurs 40 et sur une touche trouvée par Dijon, nos adversaires se mettent à la faute sur un lancement de jeu des Vieux Cochons. L’arbitre dont on ne savait pas à ce moment de la partie qu’il avait un compte à la Société Générale nous offre gracieusement une pénalité face aux poteaux que Lolo passe pour nous offrir un crédit de 3 points.
La suite, c’est un combat de tranchées de 15 Vieux Cochons qui plaquent tout ce qui bouge pour éviter de sombrer. Ca tient un certain temps, ça finit par fissurer avec l’usure et ça craque complètement ce qui permet aux rois des agios de nous planter 2 essais. De notre côté, on est globalement rarement chez eux et on sait a posteriori qu’il aurait fallu régulièrement mettre des grands coups de pompe dans la gonfle pour jouer par-dessus leur défense et envoyer nos gazelles à la poursuite de ce ballon qui comme chacun le sait, ne tourne pas rond.
La pause eau du robinet est la bienvenue à 12 – 3.

On a pas mal joué, on a pas joué
Nous avons globalement été privés de ballon et quand exceptionnellement, le jeu pouvait partir avec nos ¾, ceux-ci se retrouvaient face à une muraille infranchissable, solide comme un coffre-fort et habile pour plaquer tout ce qui sentait le Vieux Cochon avec parfois une façon de plaquer qui fit sortir Florent de ses gonds… « monsieur l’arbitre, il m’a plaqué en tirant sur mes cheveux ». Ah c’est sur le plaquage capillo-tracté, ça fait mal. Et le Florent, ses cheveux il y tient et les entretient. Du coup, son coup de colère sur le terrain obligea l’arbitre à nous conseiller vivement de le calmer sinon il sortait le carton. On procéda donc à un changement sanitaire avant de prendre un rdv chez « Coup’Tif » le coiffeur de Bobigny le plus proche que l’on annula finalement vu le peu de temps que nous avions devant nous et la masse de cheveux qu’il y avait à couper.
De carton, il en fut finalement question avec Nico qui lui aussi fit sortir de ses gonds l’arbitre en tentant d’obtenir une explication à chaque fois que l’homme vert sifflait pour les banquiers. Au bout d’un moment, il lui fit signe que la rambarde c’était par là et que 10 minutes ne seraient pas de trop pour réfléchir à la façon de lui parler.
Mais un Nico énervé, c’est un Nico galvanisé qui revient sur le terrain juste au moment où l’on comprend que pour déstabiliser les princes du crédit, il fallait jouer par-dessus leur défense. Sur un maul sur nos 40, votre serviteur tape un gros coup de pied à suivre qui cette fois part loin devant au lieu de lui valoir un Corbier comme au cours du premier match de la saison. Course poursuite de votre serviteur qui plaque dans ses 22 le 15 qui venait seulement de récupérer la gonfle et plaquage. Le 15 adverse garde le ballon, forcément là où il est, il n’a pas de soutien. Sur la pénalité, on trouve la touche sur la ligne des 5. C’est à ce moment-là que Nico fait son retour, lance en touche sur Chris qui transmet à ses camarades les plus proches…les huit Vieux Cochons de l’alignement défoncent les banquiers et hop la balle au fond dans les bras de Franck Honoré qui peut aplatir. La transformation en coin aurait pu nous permettre d’obtenir le point de bonus défensif mais le ballon retombe sous la barre.

Soutien vocal
Sur la touche, c’est la foire d’empoigne, les lavandières du Portugal par beau temps. Les uns hurlent, « encore un essai et on leur repasse devant », les autres s’époumonent « c’est rien, encore 2 essais et vous prenez le point de bonus offensif ». Ce sera finalement ni l’un ni l’autre. Alors certes, la Société Générale nous en plante un sur une de leurs rares incursions dans nos 22 au cours de cette seconde mi-temps mais nous à deux reprises, on est tout près de leur en planter deux. Le premier sur une action identique à celle qui nous permit de marquer le premier essai. Echec à 23 centimètres de la ligne. Le second sur une énième guerre de tranchées qui nous permet d’envoyer Titi lancer comme un obus mais qui lui aussi s’écrase à quelques centimètres de la cible.
Franck conclura par un « vous devez tous être frustrés ». C’était le cas mais on se vengera dans les phases finales car il y a fort à parier que l’on retrouvera les anciens collègues de Jérôme Kerviel.


C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

A jeudi pour ceux qui s’entraînent dans l’en-but.

Prochain match le 15 novembre contre Vincennes, le match du 8 étant d’ores et déjà gagné par forfait de Cergy et heureusement parce que Cergy c’est encore plus loin que Bobigny.

Philippe Toinard

2 commentaires:

Anonyme a dit…

le rc vincenne recevra a 11heure

01design a dit…

Intéressant compte-rendu d'après match de la part des Vieux Cochons.
A le lire, on se dit que sans cet arbitre vous auriez pu gagner ce match.

Très honnêtement, je pense que l'addition aurait du être plus salée, que nous aurions du marquer plus d'essais sur nos temps forts.

Maintenant, on va certainement se retrouver dans les Play Off, ça sera l'occasion de s'en payer une autre tranche.

Bonne continuation sur votre saison.


ps : très bon passage sur votre ailier Francis Lalane !