mardi 7 octobre 2008

1er match


COMPTE – RENDU N°1 : VIEUX COCHONS DU SCUF – MDDA SPORT

Score : 45 - 10
Terrain : on est chez nous
Pelouse : toujours en synthétique
Température : le fond de l'air est frais
Humidité : pas à ma connaissance
Supporters : 3 égarés dans les tribunes plus Chilton et son pâté, Dracul et la Dij
Participants : de quoi faire tourner
Capitaine : Nico Corcia
Essais : 7 dont 5 transformés
Homme du Match : Zanca pour son essai digne des plus grands slalomeurs.
Corbier d’Or : votre serviteur pour un magnifique coup de pied par-dessus la mêlée avec salto arrière du ballon qui décide de revenir dans la dite mêlée !

Préambule :
Pour notre ex président toujours retenu au pays des Malouins, pour notre nouveau président toujours à la recherche d’un appartement, pour ceux qui habitent en Auvergne, pour ceux qui ont disparu entre Helsinki et Paris et pour ceux qui se demandent s’ils pourront jouer sans acquitter le montant de leur licence de la saison 1993 – 1994, il a été décidé par votre serviteur qu’un compte-rendu de match serait désormais le bienvenu et envoyé à tous par la magie des nouvelles technologies.
Je tiens aussi à disposition pour les fétichistes, une version papier de ce compte-rendu, pour leurs longues soirées d’hiver avec leurs petits-enfants à qui ils pourront conter leurs exploits en leur relisant en 2034 les comptes-rendus de la saison 2008/2009.

Reprise en fanfare
Marco, notre désormais nouveau président scandaleusement élu dans un irrespect total des lois de la démocratie, avait tenté par des R1, R2, R3, R4, R5, R6 (il a travaillé chez Renault dans une autre vie ?) de nous sensibiliser à la reprise. Secrètement, il avait espéré que nous soyons nombreux à répondre R1 juste pour s’assurer que son poste de président n’était pas remis en question. Il s’avère qu’à midi, seuls 6 Vieux Cochons étaient présents…mauvais début de saison pour le président. Il semble ne pas faire l’unanimité. Enfin, je dis ça, je dis rien.
Toujours est-il que le peu de monde présent était inversement proportionnel à l’affluence incroyable notée dans les cabinets de médecine générale du 17e où des Vieux Cochons venaient dans l’urgence se faire tamponner des passeports médicaux leur permettant de faire des en-avant en veux-tu, en voilà jusqu’au mois de juin. Tellement dans l’urgence que le docteur de Kinkin n’eut pas le temps de tamponner le passeport au bon endroit ce qui lui valut une remarque du président en chef des passeports médicaux et de l’encaissement des chèques, un certain Monsieur L.

Entassés dans 6 m2
Preuve supplémentaire que Marco n’est pas encore légitimé à son poste, son incapacité à nous dégoter deux vestiaires pour le prix d’un. Résultat, 21 Vieux Cochons s’entassèrent façon bétaillère dans un vestiaire de 6 m2 avec moult odeurs de camphre et de sacs pas rouverts depuis notre retour d’Helsinki. Je vous laisse imaginer.
Entre deux remarques acerbes sur les odeurs, des voix s’élevaient pour savoir contre qui on jouait. MDDA pour certains, COSNA pour d’autres. Je dois bien vous avouer à ce stade du compte-rendu que personne ne le savait vraiment puisque ces petits malins d’adversaires avaient eu l’ingénieuse idée de jouer avec des maillots estampillés MDDA et de se promener le long du terrain avec une pharmacie et des survets estampillés COSNA. Il faudra d’ailleurs attendre la fin du match et le rendez-vous au Roi du Café pour que Marco ose demander à son vis-à-vis présidentiel « mais vous êtes qui au fait ? ». Ce dernier commença à se lancer dans une série d’explications sur les fusions – acquisitions entre Matra, Cosna, MDDA, Dassault, l’Angolagate, le Modem, les ascenseurs Otis…pour au final après trois bières nous indiquer que nous avions joué contre MDDA.
Echauffement digne de ce nom
Vu la durée de l’échauffement, 3 minutes et 12 centièmes, mené de main de maître par le Crochet, il semble que les Vieux Cochons avec leur physique irréprochable peuvent désormais se permettre d’entrer dans le match sans s’échauffer si ce n’est deux allers-retours dans le sens de la largeur (faut pas déconner non plus), une série de 6 pompes et une série de « je fais tourner mes épaules dans un sens puis dans un autre ». Deux lancers en touche pour vérifier que Christophe Nivoix a ouvert les yeux après une nuit de poker où semble t-il, il n’y avait pas que des cartes qui tournaient sur la table et hop, direction le coup d’envoi assuré par notre LCA à nous qu’on a et que l’on remercie pour son sacrifice.
Dix minutes dans le flou
Comme à notre habitude, on met dix bonnes minutes à entrer dans le match, à tenter de se rappeler du prénom de notre voisin, le nom des combinaisons et les nouvelles règles. Le temps pour nos adversaires de nous en planter un que personne n’avait vu venir vu que nous étions tous occupés à nous demander combien allait coûter une paire de chaussettes neuves et un short pour la nouvelle saison en raison de l’inflation et du prix du baril.
Celui qui sonna la fin de la récréation se nomme Titi. A trois reprises, il s’énerva le long de sa touche, distribuant ses cartes de visite aux gars de MDDA qui se regardaient en se demandant comment arrêter cette boule de nerfs montée sur ressorts et dotée semble t-il de crochets intégrés dans ses genoux. La première tentative d’échappée nous fait gagner 40 mètres mais se termine par une propulsion du dit Titi en touche. La seconde est toute aussi admirable. Quant à la troisième, elle aurait mérité un Corbier d’Or.
Rappel des faits : Xavier Amon ouvre sur ses centres Laplaze (oui vous avez bien lu) et Crochet qui trouvent un Titi remonté comme une pendule. Ce dernier met 4 adversaires dans le vent avant de rentrer dans l’en-but et là…mystère pour les neurologues du monde entier, son cerveau l’oblige à ne pas aplatir mais à se retourner alors qu’il est dans l’en-but pour offrir la gonfle à Xavier Amon, un cadeau de départ sans doute, qui avait suivi mais qui arrivait dans l’en-but avant tout pour le féliciter et non pas pour recevoir la gonfle dans les bras qu’il avait ballants à ce moment-là puisqu’il venait pour le féliciter. Résultat, en-avant. Renvoi aux 22.
Zanca sonne le réveil des Vieux Cochons
Une fois ces 10 minutes écoulées, la partie est globalement entre les mains des Vieux Cochons qui décident de camper chez les adversaires. Adversaires qui au passage semblent ne pas avoir réceptionné les nouvelles règles notamment dans les mauls. Ils ont essentiellement conservé le principe du plongeon déblayage alors qu’il faut désormais être sur ses appuis. Nous campons donc jusqu’à ce que Zanca décide que la plaisanterie a assez duré et qu’il serait temps de leur en planter une bonne demi-douzaine. Sur un regroupement, il part petit côté, se retrouve face au trois quart aile adverse, fait demi-tour, retente une percée sur un trois quart centre qui ne le plaque pas. Il passe mais se retrouve face au 15. Là encore, nouveau demi – tour, les adversaires se replient. Tous les Vieux Cochons lui crient qu’ils sont à disposition mais notre Zanca national décide de partir dans un slalom digne des plus grandes heures de Perrine Pelen qui je le rappelle pour les plus jeunes fut une grande skieuse dans les années 80 à l’époque où vous n’étiez encore qu’un petit spermatozoïde à la recherche de l’ovule perdue. Bref, notre Perrine Pelen sans cheveux a passé en revue quasiment toute l’équipe adverse à coups de crochets, évitant 13 plaquages pour au final aplatir entre les perches. Je ne m’épanche pas ici sur les engueulades qui ont suivi entre les coéquipiers de MDDA mais il se pourrait qu’ils soient encore en train de parler de ce petit homme sans cheveux qui les a tout simplement ridiculisés.
La suite, vous l’aurez compris en regardant le score, l’essai de Zanca a libéré tout le monde et nombreux furent les Vieux Cochons à planter leur essai.
On retiendra également les 10 minutes piteuses du début de la seconde mi-temps. Ca aussi, ça n’est pas une surprise. Un relâchement qui permet aux MDDA boys de planter un second essai et à votre serviteur de décrocher le Corbier d’Or pour un petit ballon tapé par-dessus le regroupement. Ballon qui décide de ne pas partir mais de rester en l’air pour retomber aux pieds du dit Corbier d’Or.
Ca ne sent pas le pâté
Retour au vestiaire. Bières tièdes pour tout le monde mais surtout, une première, du pâté de sanglier et du pain frais apportés par le Sieur Chilton. Un bien beau geste pour des Vieux Cochons affamés qui répondirent à peu près tous R27 pour une dernière bière au Roi du Café…ravi de nous retrouver à une période où des centaines de cafés mettent la clé sous la porte.


C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

A jeudi pour ceux qui s’entraînent dans l’en-but.

A samedi pour les autres pour un match contre PSA.

Philippe Toinard

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