dimanche 9 janvier 2011

COMPTE – RENDU N°5 : PUC – SCUF Samedi 20 novembre 2010 Score : 10 - 8

COMPTE – RENDU N°5 : PUC – SCUF

Samedi 20 novembre 2010

Score : 10 - 8
Terrain : d’honneur
Pelouse : pas mal pour une banlieusarde
Température : de saison
Supporters : Dracul
Participants : 22
Capitaine : Franck H
Points : 1 essai : Titi, 1 pénalité (Zanca).
Homme du Match : Arnaud C pour avoir défendu jusqu’à s’en faire péter le nez
Corbier d’Or : ???

Copier-coller ou pomme C pomme V
Le crâne ouvert et le sang ruisselant sur son visage, Franck Honoré eut le parfait résumé de ce match, « c’est un copié collé du match de la saison précédente ».
Et il ne croyait pas si bien dire. A date identique, à une semaine près, nous avons perdu de deux points face à ce que l’on peut désormais appeler notre bête noire de la poule et sur un scénario presque identique.
Mais avant de narrer notre incapacité à battre cette équipe, je tenais à vous faire partager une anecdote que vous n’êtes pas nombreux à avoir entendu au fond du vestiaire pendant que nous nous préparions. Il y a là, Manu, Max et votre serviteur. Vient s’asseoir à côté de nous, le plus grand râleur de l’équipe, Stéphane Dedenis qui très sérieusement nous dit « la première, ils ont eu du mal à battre le PUC, le score est très serré ». Face à nos mines interrogatives et quelque peu consternées, nous savons que la première joue le dimanche, nous lui demandâmes de quoi il parlait. Et lui toujours très sérieusement « ben du match de la première, il y a le score sur le tableau d’affichage, ils ont gagné d’un point ». Stéphane, comment te dire 22 – 23, ce n’est pas le score du match, ce sont les numéros des vestiaires !!!!
Voilà, c’est dit, c’est écrit, c’est gravé…vous avez le droit de vous foutre de sa gueule pendant un an et un jour. Mais pas plus parce qu’après, il bougonne, il râle et ça lui fait perdre tous ses moyens sur le terrain.

Maintenant…le match

Je pourrais arrêter là l’écriture du compte-rendu et vous demander de relire celui de l’an passé. Match perdu 7 à 5 chez eux. Match âpre et pourtant match à notre portée. Tout commença de la même manière. Globalement, on monopolise le ballon, mais on a un peu de mal à enchaîner entre les ballons tombés, les mauvais choix…Et en face, force est de reconnaître qu’ils n’ont pas un pack de manchots et qu’ils font mal. En témoignent l’ouverture frontale du capitaine et celle du pizzaiolo de service, Jean-Mi. Champion quittera également le terrain et Corbier y laissera un nez malgré l’intervention de Marc Barritault. A 0 partout, une première pénalité s’offre à nous et comme l’an passé, au même endroit et avec le même vent de travers, le ballon flirte avec le poteau de gauche avant de décider finalement de partir à gauche.
Quelques touches manquées plus tard et encore son lot de ballons tombés, les joueurs du PUC daignent enfin venir chez nous pour nous en planter un premier qui n’a pas le don de nous endormir mais qui n’a pas non plus le don de nous réveiller. On bafouille, on bégaie notre rugby et on commence à l’ouvrir. Chacun commentant la décision de l’autre ce qui a le don d’énerver tout le monde et l’on commence à se déliter.
Une pénalité viendra tout de même redonner une lueur d’espoir très vite éteinte par un second essai du PUC qui à ce moment du match nous laisse tout de même avec le point de bonus défensif. Devons-nous nous en contenter ? A ce stade du match, non, y’a moyen de les battre. Reste à trouver la clé.

Le tournant du match

Il ne reste qu’une poignée de minutes à jouer. Les gros sont dans l’axe et ont vraisemblablement décidé de garder la balle jusqu’à l’essai. Ils pilonnent, tombent, se relèvent, envoient valdinguer tout ce qui ressemble de près ou de loin à un maillot du PUC. Bref, ils vont marquer, ça se voit dans leurs yeux et sur leur visage à cette salive à la commissure des lèvres qui en dit long sur leur rage de vaincre. Ils ne sont qu’à 83 centimètres de la ligne d’en-but et Manu Enriquez s’arrache pour aller marquer. Et là, aussi étrange que cela puisse paraître, l’arbitre refuse l’essai prétextant la présence entre le ballon et la pelouse d’un adversaire. Après visionnage des images, force est de constater qu’il n’y a personne et que l’essai est tout à fait valable mais l’homme en jaune estampillé La Poste refuse de revenir sur sa décision.
Dépité, un cochon n’en est pour autant pas découragé et cette fois, ce sont les 3/4 qui repartent au combat dans un ordre de marche plus efficace qu’en première mi-temps. Si efficace que Titi finit par marquer en coin à la dernière minute de jeu.

Le coup de barre

Non, il ne s’agit pas d’un état de fatigue général mais d’une barre, celle qui relie les deux poteaux. Titi vient de marquer en coin. Quand on dit en coin, c’est vraiment dans le coin, à l’intersection des deux lignes blanches (au même endroit que l’an passé quand nous avions aussi la possibilité de revenir à 7 partout). Zanca porte sur ses épaules tous les espoirs de 22 cochons. Si la balle passe entre les poteaux, le match se termine sur un score nul ce qui ne sera finalement pas démérité. Il se concentre, aspire un bon bol d’air enfin plutôt une bonne bouffée de Marlboro Light du président campé sur le bord du terrain, et tape. Le ballon s’envole très haut et la trajectoire vu de la touche est sublime. C’est évident, le ballon va passer et mettre les équipes à 10 partout. Sur la touche, on commence à lever les doigts, Raph et Dijon en sont persuadés, ils peuvent se taper dans le dos. Et puis, le ballon redescend doucement pour finalement heurter la barre transversale. A ce moment, dans un battement de cils, deux options, ballon rentrant et cul bordé de nouilles ou ballon sortant et honte sur la famille Zanca pour trois générations. Ce sera finalement ballon sortant et des cochons dépités qui rentrent au vestiaire.


Philippe T

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