dimanche 9 janvier 2011

COMPTE – RENDU N°4 : RUGBY CELLOIS CHENAYSIEN – SCUF Samedi 23 octobre 2010 Score : 00 - 30

COMPTE – RENDU N°4 : RUGBY CELLOIS CHENAYSIEN – SCUF

Samedi 23 octobre 2010

Score : 00 - 30
Terrain : coincé entre des pavillons et un lycée
Pelouse : verte et grasse
Température : automnale
Supporters : Kinkin
Participants : 22
Capitaine : Franck H
Points : 5 essais : Titi (3), Xavier A et Julien N, 1 transformation (Zanca), 1 pénalité (Zanca).
Homme du Match : Julien N pour premier essai après des mois de disette.
Corbier d’Or : Franck H pour une magnifique passe vrillée en direction de Pascal Augé qui était à ce moment de la partie…juge de touche


La technique de l’essuie-glace

Il faut toujours méfier de plus petit que soi. En l’occurrence, un promu qui fait ce qu’il peut face à des équipes dotées de budgets pharamineux et qui comptent dans leur rang des joueurs ayant évolué dans les hautes sphères du rugby amateur régional. Mais malgré ce passé de prestige, la victoire ne fut pas si facile que cela. En témoigne, le score à la mi-temps : 3 – 0 pour des cochons épuisés d’avoir opté pour la technique de l’essuie-glace. Celle-ci consiste à monopoliser le ballon pendant 40 minutes entre la ligne médiane et la ligne des 22 de l’adversaire mais sans jamais franchir cette dernière et éventuellement entrer le rectangle magique synonyme de points.
Pour être très honnête et pour ceux qui auraient du mal à le croire, les jeunes joueurs du Chesnay ne sont venus chez nous qu’à trois ou quatre reprises pendant 40 minutes et sans jamais être dangereux. De notre côté, nous devions penser que l’herbe verte de leur partie était de terrain était plus agréable à fouler. Si agréable que nous décidâmes de jouer à la passe à dix pendant 40 ans mais sans jamais concrétiser. Le principe est le suivant : les gros avancent, le neuf ouvre, le 10 ouvre sur ses 3/4 qui refusent de pénétrer préférant tenter un retour sur leur 10 qui retrouve son neuf qui retrouve ses gros. Et ainsi de suite sans oublier évidemment son cortège de ballons tombés, d’en-avant, de passes pour le public…etc …Et comme en face, ils étaient plutôt du genre à ne pas se laisser marcher dessus et pas du genre à faire la moindre faute, le tableau d’affichage semblait figer dans le temps. Seul Zanca décida que la plaisanterie avait assez duré et il osa donner l’avantage à ses cochons en les gratifiant d’une pénalité relativement aisée.

15 Cochons qui poussent, ça use, ça use

La seconde mi-temps, vous l’aurez compris sera évidemment beaucoup plus prolifique. Fatigués d’avoir défendu âprement pendant 40 minutes, les adversaires lâchent en seconde mi-temps et les cochons en profitent pour planter 5 essais et glaner au passage le point de bonus offensif.
C’est Julien Noble qui lance les hostilités. Un essai qui a failli lui coûter un Corbier d’Or mais que ses avocats défendront à la barre de la buvette pour finalement l’octroyer au capitaine Honoré. Nous sommes sur leur ligne des 5 mètres et, avouons-le, nous faisons encore un peu l’essuie-glace. Une brèche se forme dans la défense adverse. Votre serviteur change de côté pour un trois-quart qui passe avant contact pour Julien. Ce dernier n’a plus qu’à aller tout droit. Mais non, au lieu de ça, monsieur décide de repiquer intérieur (sans doute voulait t’il marquer plus près des poteaux) où l’attendent plus d’adversaires que de raison. Heureusement, par un dernier coup de rein, il passe la ligne et libère les cochons qui n’ont plus qu’à enquiller le reste. Titi en marquera un quelques minutes plus tard que l’on pourrai qualifier de gaguesque. Xavier tape une transversale pour le 15 adverse qui saute pour se saisir du ballon. A peine l’avait-il entre les mains qu’il se retrouve avec Titi sur le râble qui décide de lui arracher la balle des mains et la déposer aux pieds du dit 15 sur la ligne d’essai.
Vous l’aurez compris, nous sommes une fois encore restés chez eux une bonne trentaine de minutes mais cette fois nous avons marqué. Evidemment, nous aurions pu en planter un ou deux de plus par exemple Ronan aurait pu aplatir une balle qu’il était censé recevoir de Franck à deux mètres de la ligne mais Franck décida de l’envoyer à Pascal Augé qui avait pourtant revêtu son plus beau survêtement histoire de signifier à tout le mode qu’il ne jouait pas mais qu’il assurait la touche. Par deux fois, nous sommes également entré dans l’en-but avec le ballon mais l’arbitre décida qu’un petit doigt adverse s’était scandaleusement immiscé entre la pelouse et le dit ballon. Mention particulière tout de même pour Xavier qui marqua le dernier des cinq essais en interceptant une balle jouée entre le 10 et le 12. Il se dirigea presque en marchant pour planter l’essai. C’est dire si les adversaires à ce moment de la partie semblaient avoir lâcher l’affaire.
0 point encaissé, 0 blessé, 0 joueur perdu en route à l’aller comme au retour, 0 embouteillage en rentrant…que demander de plus ?


Philippe T

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