samedi 1 mai 2010

Roca, Martha et Saint Nectaire.








Malgré les 3ºC à 4h du matin, la nuit devait être ‘caliente’ à Bariloche car de très nombreux petits gorets rentrèrent au petit jour. Il faut dire que nos nuevos amigos des ‘Old Chot´s’ se sont ocupes de notre réhydration avec un zèle tout à fait louable…
En tout cas, cela tombait bien car, en el dia de viernes 30 de abril, pas de réveil matinal vers 6 ou 7h. Nous n’avions rendez-vous qu’à 13h30 pour rejoindre l’aéroport. Ce qui permit à nos corps sveltes et musculeux de récupérer du match et de nos obligations nocturnes. Comme l´hôtel était particulièrement confortable et pourvu de baignoires à remous, los viejos chanchos présentaient le visage d’un groupe frais et conquérant.
Certains, les plus curieux ou les moins épuisés, en avaient profité pour visiter la ville… de jour. Il faut vous avouer que San Carlos de Bariloche est une ville atypique : fondée par des Suisses et des Allemands, on se croirait au Tyrol ou dans le Valais. Sauf que le queso n’y est pas aussi goûteux que l’Apenzeller.
Sur la place centrale, le Centro Civico, ils s’esbaudirent devant la statue d’un cavalier bellâtre démommé Genocida. Sauf, qu’après renseignement, ce général se nomme “ Roca” et qu’il avait entrepris, en 1878, la conquête de la Patagonie… avec une diplomatie inspirée du général Custer et de Heinrich Himmler. Résultat, 130 après, c’est un héros pour les colons auxquels il a donné les terres. Par contre, ceux qui s’évertuent à le nommer en lettres de sang sont les très rares descendants des indiens mapuche.
En tout cas, heureusement que l’Argentine n’avait pas Hollywood car, sinon nous aurions éte saturés de films de Farsouth…
Donc, à 13h30, nous retrouvions Martha pour prendre l’avion vers Buenos Aires. Martha, ce fut notre guide pendant tout notre voyage andin. Martha qui est aussi productrice de produits phytosanitaires et autres médecines douces. A sa décharge, il faut comprendre qu’une arrière petite fille d’un soldat allemand, apprécié ici pour ses compétences militaires, petite-fille d'un officier argentin et fille d'un colonel local ne peut devenir qu’un peu "babacool”…
En tout cas, c’est une amoureuse de sa région et qui, de son progre aveu, a adoré sa première expérience avec une équipe de rugby… C’est dire si elle est candide et angélique…
A l’aéroport, nous eùmes l’heureuse surprise d’embarquer à l’heure précise…
La Conferacion General de Trabajo affiche parfois quelques faiblesses…
Seulement, nous ne sommes montés qu’à 16h car notre compañero Chris devait partir plus tôt. Puis, à Buenos Aires, un peu plus tard, ce fut Philippe qui nous abandonna. Lui nous affirme que c’est pour son boulot. Nous pencherions plutôt pour une cause moins avouable : il voulait être seul en mangeant son plateau repas de l’avion ; il ne voulait pas partager ce moment de gràce avec nous…
Ici, on dit que “Dieu est partout et son bureau à Buenos Aires”. Nous sommes effectivement passé par Buenos Aires, mais nous en partîmes pour Rosario presque aussitôt. Dans le bus, nous fîmes connaissance avec Anne, notre nouvelle guide originaire de Clermont-Ferrand. Même si elle ne nous apporta pas une cargaison de Saint Nectaire, elle se montre affable et est intarrisable sur l’Amérique du Sud comme on peut le voir sur son blog :
http://lapatitaloca.blogspot.com/
Cinq heures de route, un restaurant ‘branchouille’, quelques verres et… au lit avant le dernier match de notre tournée triomphale demain.
Demain, nous serons encore pires et en bien plus piètre état.

Aucun commentaire: