COMPTE – RENDU N°8 : BRITISH - SCUF
Samedi 12 Décembre 2009
Score : 7 - 13
Terrain : entre un cimetière et une station de traitement des eaux
Pelouse : mi-pelouse, mi-terre
Température : à se réfugier dans les magasins pour les dernières courses de Noël
Humidité : à part dans les pompes de Denis B, je ne vois pas
Supporters : Dracul et Denis B
Participants : de quoi bouffer du rosbeef
Capitaine : Franck Honoré
Points : 1 essai (Pascal Augé), 2 pénalités (Toinard), 1 transformation (Toinard).
Homme du Match : Pascal Augé pour l’ensemble de son oeuvre
Corbier d’Or : Pascal Augé pour l’ensemble de son oeuvre.
Faut pas être sorti de St Cyr…il faut y aller
Dans la famille « je joue à perpète », je demande les British. Pioche. Bonne pioche. Et dans ces conditions, c’était limite un mini-bus qu’il fallait louer pour amener toute l’équipe dans cette banlieue lointaine. Heureusement, quelques Cochons ont la bonne idée d’habiter non loin ce qui diminuait le nombre de voitures attendues à Pouchet à 13h00. Pour les retardataires, il a été voté à la hâte et dans le froid que désormais ils s’acquitteraient d’une amende de 4,25 euros HT par minute de retard. François est donc redevable de la somme de 72,25 HT et Florent de 153 euros HT. Cependant, il en manquait toujours un : Pascal A de Paris. Coups de fil sur coups de fil, il était impossible à joindre et les premières blagues fusèrent « appelle au Pousse, on ne sait jamais », « appelle, les commissariats, il doit être en cellule de dégrisement », « appelle Madame Claude, elle doit savoir où il a passé la nuit ». Bref, taillage de costume le petit doigt sur la couture. Vu la distance, vu le temps nécessaire pour se rendre à St Cyr et vu l’heure du coup d’envoi qui s’approchait, il a été décidé que Pascal A était désormais considéré comme un rugbyman perdu pour la patrie.
Un taxi pour combler l’amende potentielle
Finalement, entre deux renvois de whisky frelaté, Pascal A se rappela, la tête coincée entre deux obus de 95 D qu’il avait match et c’est dans un taxi sans sac de sport qu’il sauta pour rejoindre les Cochons et montrer qu’il n’était pas du genre à abandonner ses petits camarades pour une taille de bonnet invraisemblable. Tous de rose vêtus, nous le vîmes arriver à bord d’un taxi normalement réservé pour 8 personnes. « Quelqu’un aurait un short à me passer, des chaussures, des chaussettes, un slip, un maillot ? ». Tous se plièrent à ses desideratas et en quelques secondes, il était prêt à affronter l’équipe adverse dont on se demande s’il savait qui ils étaient. Quand il entendit le premier « fuck your mother ». Il comprit et entre deux renvois (notez qu’il ne s’agit pas ici de renvois au pied mais plutôt d’ordre gastrique), se déchaîna sur tous les ballons et les hommes qui passaient à ses côtés malgré quelques problème de vue qui l’incitèrent parfois à donner le ballon généreusement à l’adversaire avec une grâce et une élégance très british qui se concluaient par « putain de merde, il est pas avec moi lui ».
La victoire ou le ventre mou du championnat
Battre les British, c’était s’assurer de recoller au peloton de tête en espérant que la Pub atomiserait le PUC histoire de les laisser à quelques longueurs derrière nous. C’est ce qui se passa. Pour la Pub, ce ne fut pas long à se dessiner, victoire 33 à 0. Pour nous, ce fut plus difficile mais l’objectif fixé par le capitaine était atteint. Tout ne fut pas parfait sur un terrain laminé par un match en lever de rideau mais avec du courage, quelques gifles et peu de fautes, nous avons contenu des Anglais qui comme tout le monde le sait, n’utilisent pas les mêmes règles que nous. Heureusement, l’arbitre, bon au demeurant, prit fait et cause pour nous…enfin plutôt pour l’élégance de notre rugby, manchettes, fourchettes et salade de doigts comprises. Les ordres du capitaine en début de match sont toujours les mêmes « engranger les points dès que possible et marquer les esprits » ce que nous fîmes mais sans réussite, ni dans le jeu, ni dans le physique et très rapidement Dijon et Gallaire furent envoyés sur le flanc. Contre le cours du jeu, les British font une incursion dans notre camp. Ils y restent suffisamment longtemps avec la maîtrise du ballon pour se dire que ça va céder chez nous. 7 – 0. S’ensuivent quelques échanges d’amabilité sur un groupé pénétrant des Cochons qui perfore les British qui font trop de fautes. Pour résumer, la compilation du manuel des fautes à ne pas commettre sous les yeux de l’arbitre. Le pied de votre serviteur ne tremble pas et 7 – 3 à la mi-temps.
L’art du mauvais coaching
Avec leur équipe entrée en première mi-temps, les British avaient de quoi offrir une bonne résistance. Mais comme l’Anglais est fair-play, il fait jouer tout le monde et c’est là que le bât blesse. Leur équipe n’avait plus le même visage et nous passâmes une grande partie de la 2e mi-temps à les dominer, à occuper leur terrain et à concrétiser les bons points qui s’offraient. 7 – 6 après 10 minutes de jeu. Leur neuf remplaçant causa une partie de leur perte. Contré 2 fois par votre serviteur sur sortie de mêlée, mauvaise introduction en mêlée et prestance de Jean-Mi à récupérer le ballon et enfin, quelques minutes plus tard l’essai libérateur. Introduction pour eux sur leurs 5 mètres, le ballon sort mal. Manu se détache, met la pression sur le 3e ligne aile qui vomit le ballon dans l’en-but, Pascal A s’allonge de tout son corps sur la gonfle et…vomit (non je déconne mais la pression de la gonfle sur son estomac embué aurait pu nous faire craindre le pire). Transformation de votre serviteur. 13 – 7. Il reste encore 20 minutes à tenir et nous ne sommes pas à l’abri d’un essai transformé qui annulerait tout notre engagement. Et là, coup de chapeau à tous pour la résistance offerte. Rien ne céda et les bières pouvaient être débouchées.
C'est tout pour aujourd'hui et l’année prochaine...ce sera pire.
Philippe Toinard
jeudi 17 décembre 2009
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1 commentaire:
Pascal, en Equipe 1, 2 ou 3 même combat je constate !
Lazz
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