mercredi 9 décembre 2009

COMPTE – RENDU N°6 : PUC - SCUF

COMPTE – RENDU N°6 : PUC - SCUF

Samedi 14 Novembre 2009



Score : 7 - 5

Terrain : au fond des bois

Pelouse : grasse

Température : il fait meilleur au Sommet de Copenhague

Humidité : de la flotte par intermittence

Supporters : Dracul

Participants : feuille de match incomplète

Capitaine : Franck Honoré

Points : 1 essai : Titi

Homme du Match : Vania

Corbier d’Or : Jean-Mi pour un lancer qui mène à l’essai adverse.



Match post cérémonies du 11 novembre

Il était écrit dans l’histoire qu’au lendemain des cérémonies du 11 novembre, aucune équipe ne devait sur le terrain mettre une branlée à son adversaire. Les British, sans qui nous n’aurions jamais pu gagner cette putain de guerre mon Colonel, s’inclinèrent 3 à 0 contre Vincennes, l’ASPTT et la Pub se neutralisaient 8 partout et nous, nous nous quittions sur une courte défaite. Amère certes mais courte avec un point de bonus défensif glané avec force, courage et abnégation.



L’essai gag de l’année

Sans médire sur cette équipe 3 du PUC, ils étaient largement à notre hauteur. Nous avions plus de jeu qu’eux, nous étions plus solides. Pour preuve, ils ne sont venus chez nous qu’une seule fois et ce fut pour un essai. Le reste du temps, beaucoup de fautes de leur côté chez les gros et beaucoup de maladresses chez leurs ¾. Et chez nous, des combattants valeureux qui malheureusement ne trouvèrent jamais la clé pour aller de l’avant, les mettre sur le repoussoir et goûter l’herbe de leur en-but. On a tout essayé, les envolées de nos ¾, vlan en touche. Les coups de pied à suivre, paf une motte de terre et le ballon qui revient dans les mains de l’adversaire. Les coups de pied par-dessus, bing le mauvais rebond qui envoie le ballon en touche. Les mauls des gros, badaboum, ballon enterré, sifflet dégainé. On avait les armes mais pas le bon détonateur au bon moment.

Mais malgré tout, la confiance était là et notre domination outrancière pendant la première mi-temps laissait penser que ça allait se déclencher. Qu’il suffisait simplement d’être patient.

On y a cru quand pour la énième fois, leur pack se met à la faute sur nos 40 mètres. Votre serviteur botte en touche et en trouve une sur leur ligne des 5. L’alignement est au complet. Jean-Mi a la balle dans les mains et une cocotte devrait nous permettre de filer dans l’en-but. Mais la machine se grippe. La balle part sans que Jean-Mi ne lui donne véritablement l’autorisation, elle tombe dans les mains d’un Puciste qui se demande encore ce qu’il avait fait pour la mériter. Evidemment, il ne se pose pas de questions, file entre les 2 blocs, écarte votre serviteur et déboule les 80 mètres restants dans un slalom lui permettant d’éviter le 10, le 11, le 12, le 13, le 14 et le numéro complémentaire, le 15. Essai entre les barres devant 22 Scufistes médusés.



Titi sauve l’honneur mais le buteur rate l’égalisation

La deuxième mi-temps est identique à la première. On domine, on a le monopole du ballon mais ce samedi, tous sans exception, nous avons deux mains gauches. Et le bal des en-avant débute, des petits, des gros, des impressionnants, des inconcevables…la panoplie complète du rugby qui se prend les pieds dans ses crampons. Alors certes, on monopolise le ballon mais on ne progresse pas ou peu. Pour résumer, on jour entre nos 40 et les leurs. Pas la moindre percée des ¾ à se mettre sous la dent. Des tentatives vouées à l’échec à vous faire baisser les bras de dépit. Seul Titi trouvera une brèche à quelques minutes du coup de sifflet final, son bassin ondulant entre les Pucistes pour finalement s’écraser en coin. Vent de face, en coin, le ballon passe devant les perches sans s’arrêter. L’histoire raconte, parce qu’il vaut mieux en sourire, qu’il aurait jeté un œil entre les poteaux en passant devant mais aurait jugé, en accord avec le vent, qu’il était trop tard pour changer de direction.



5 minutes qui ne changeront rien

Reboostés par cet essai, les Cochons donnent tout ce qu’ils ont cherchant essentiellement la faute de l’adversaire face aux poteaux à moins de 30 mètres. Ils y arrivent mais nous sommes à 40 mètres en coin et le vent en pleine face. On joue à la main pour un temps de jeu pendant lequel tout le monde se jette dans la bataille. Nous sommes à 10 mètres de leur ligne. Ils sont exténués, nous aussi mais le graal est à notre portée. Ballon porté. Les gros vont au sol. Ballon dégagé de nouveau pour des gros qui se sont mis à dispo. Ca progresse mais une fois encore, un en-avant vient gâcher la fête et l’arbitre sort son sifflet pour annoncer la fin des hostilités. Les mines ne sont guère réjouies et le point de bonus défensif ne contente pas grand monde. Heureusement une bière tiède nous attendait au vestiaire.





C'est tout pour aujourd'hui et la prochaine fois...ça sera pire.





Philippe Toinard

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