jeudi 28 juin 2018

FINALE LE Triplé ......

Finale de la coupe de l’Espoir 
Vincennes – SCUF
Samedi 9 juin à 16H00 à Herblay



Score : 12-40

Les winners :
1.Cottereau 2.Battoue 3.Salvador 4.Augé 5.Dulin 6.Henriquez 7.Siourakan 8.PLG 9.Poletti.R (cap) 10.Cottrez 11.Souvannavong 12.de Tarlé Q. 13.Derôme 14.Belin 15.Begu  16.Tomasso 17.Buchet 18.Vatoux 19.Corbier 20.Addi

Et 1, et 2, et 3éme fois !
Que l’année fût belle en rose et noir, mais qu’elle fût compliquée aussi : pas un match avec les mêmes joueurs, pas un vendredi sans se demander si on arriverait à avoir une équipe complète pour le lendemain (et je dois à ce sujet remercier en particulier Gérard et Chouki qui ont régulièrement œuvré pour que ces petits miracles puissent avoir lieu).  Pourtant, même à 16, 17 ou 18, les cochons n’ont jamais laissé leur part au chien, dans la victoire comme dans la défaite, et nous avons fini l’année dans le championnat sur un score de parité entre matchs perdus et matchs gagnés. Un championnat du samedi dit corpo, mais qui en fait d’entreprise est composé exclusivement d’équipes 3 de clubs. Un peu comme nous, c’est vrai. Par contre en jeunes et qui s’entraînent ensemble. Alors je profite de ce dernier résumé de l’année pour clamer avec affection à tous les vaillants cochons, qui samedi après samedi sont venus se dépouiller avec abnégation et une volonté sans faille, en particulier nos plus anciens, qu’ils me font bader : vous êtes des sacrés mecs quand même et c’est juste un énorme plaisir de jouer avec vous !
Mais trêve de sentimentalisme, revenons à cette finale et cette étrange histoire entre la coupe de l’espoir et les cochons depuis 3 ans. Rien que le nom déjà : « Espoir ».  L’ « Espoir » de quoi, de qui ? D’un club ? Non, parce que si c’est ça, il y aurait comme qui dirait un léger malentendu. Certes nous sommes beaux, nous sommes sveltes, nous sentons bons le sable chaud, mais enfin, on est plus près de la retraite que de rentrer à l’université. Et à un moment donné il y a bien quelqu’un qui risque de s’en rendre compte et de nous la retirer. Alors dans le doute on a pris Antoine, un junior, vaillant en plus. Comme ça, pour donner le change. Et un peu aussi pour afficher complet et qu’il a gentiment accepté de venir nous donner un coup de main. Comme quelques autres, à l’âme Scufiste bien accrochée qui, même revenant de blessures pour certains, n’ont pas hésité à venir nous épauler. Des joueurs du dimanche comme n’ont pas arrêtés de nous le répéter certains adversaires frustrés et persuadés d’avoir été défaits par l’équipe une du SCUF… N’allez pas leur répéter qu’ils n’étaient pas si nombreux que ça, ni si en forme, ni vraiment de la première. Chut !!!
Et c’est donc à 20 (faut pas déconner non plus, à 22 ça aurait été indécent), avec 3 éclopés et demi, face à 22 Vincennois  (pas sûr que ça se dise comme ça, mais j’ai envie de l’écrire comme ça) remontés à blocs que nous nous sommes présentés à Herblay, avec 25 minutes de retards sur l’heure du rendez-vous. Normal.
Et contrairement à ce que peut laisser penser le score final, le match a été loin d’être facile. Vincennes on les avait déjà rencontrés deux fois cette année, pour une victoire à l’arrachée et une défaite. Une équipe fort sympathique au demeurant. C’est relativement jeune, sérieux, appliqué et dynamique. Avec une grosse envie. C’était peut-être une finale de la coupe en carton, mais une finale quand même.
Je ne saurai donc pas dire où s’est réellement faite la différence, mais j’ai envie de dire : l’expérience. Non pas des grands rendez-vous, à un moment il faut être sérieux, mais cette capacité des cochons à se délester de toute cette forme de stress qui peut inhiber parfois, tout en arrivant à être totalement présent dans l’engagement. Et on est sûr de notre jeu. Enfin d’avoir envie de jouer surtout. Parce qu’en terme de tactique de jeu ça reste quand même beaucoup au doigt mouillé. Même quand on se donne des consignes d’avant match, c’est oublié 2 minutes après. Parce qu’on est peu con aussi il faut bien le reconnaître, ou super lucides je ne sais pas, et les schémas de jeux se décident sur le terrain, au fur et à mesure de la partie, des actions même, en fonction de l’évolution de notre état de forme et de comment on le ressent. A l’instinct. Souvent cacophonique, mais démocratique. A quoi ça sert aucune idée, mais on ne sait pas faire autrement. L’expérience donc. La solidarité. L’envie et le plaisir de se dépouiller et de jouer avec et pour les copains. Ce n’est pas toujours suffisant, mais quand ça passe… Et là c’est bien passé. 
Alors donnez-nous vingt scufistes composés de cochons aguerris à défaut d’être affutés, quelques « joueurs du dimanche » solidaires, un junior, mélangez, saupoudrer d’un zeste d’inconscience et de vaillance, et vous gagnez une finale. Comme quoi c’est facile le rugby. Et comme l’a si bien dit Rocky-le-dingue, notre Napoléon à nous et capitaine victorieux  « aujourd’hui ce n’est pas l’équipe 1, 2 , 3, 4 ou 6 qui a gagné, aujourd’hui c’est le SCUF ». Oh, comme il  parle bien quand il n’est pas bourré !
 Quentin

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