dimanche 6 octobre 2013

CR n°2 : Argenteuil - Scuf Vieux Cochons

Saison 2013-2014
2ème journée de poule de la 2ème division des Clubs du Samedi
COMPTE – RENDU N°2 : Argenteuil - S.C.U.F. Vieux Cochons
Samedi 5 octobre 2013 à 11h30 Stade des Cerisiers à Argenteuil

Score : 3-20. Retour aux affaires ordinaires. Mais point de bonus offensif quand même.
Points : 3 essais de Vinz, Nico Valenzuela et Ben Juery. 1 transfo et 1 pénalité pour Juju. Et toujours pas de Zanca dans la rubrique…
Cadre : surprenant ! À Argenteuil, cité de barres parallélépipèdes, subsiste un lieu improbable. Au sommet d’une petite colline, cerné par des jardins ouvriers, un stade de rugby champêtre. On a l’impression d’être en province. En plus, on y est très bien reçu. Bière et sandwiches. Et une petite générale pour respecter les traditions.
Participants : bon, c’était samedi matin et en province… Donc, très difficile pour nos gorets intra muros de trouver une diligence ou un vol Air Inter. En plus, Yann avait judo, Chouchou Toto anniversaire à Mac Do, Thomas Poletti manif pour le FLNC et Maître Flo répèt de plaidoiries. Greg, lui, avait cours de composition florale. Et Phil Dufaure vendait des vaccins anti-sida à Brazzaville. Du coup, il n’y avait que les fous furieux habituels ! Nico, qui avait effectué un marathon à l’aube, Thom Schwartz en vol direct de l’October Bier Fest, Dij le retour, les jeunes gorets Rénat et Vinz, Vania l’oustachi, Doudou à moins de 3 grammes, Steph Dedenis, Antoine Chambaz, Antonin et Thib enfin élus, Manu, Captain Francky, Tata Zanca, Ben Juery, Raph, Matt Champion, le revenant Derôme et, faute de mieux, Juju et Quentinou… Comme, en dernière minute, Gros Con Durand n’avait su résister à l’appel de Guéret, même avec Jean Mi qui s’était imposé sur la feuille de match, on n’était plus que 21 !!! Gageons qu’ils seront 32 prétendants dès la semaine prochaine pour jouer dans notre classieux stade parisien…
Spectateurs : pour nous regarder en province aux aurores, il ne pouvait y avoir que Statler Xavon !!! En pleine forme physique et avec son sac à la main… Mais, toujours en pleine analyse introspective. Juste sur le bord du terrain. Avec sa lucidité mordante. Et attachante. Vint s’y joindre Papa Guignard en voisin.
Capitaine : of course, Captain Francky. Qui nous exhorta à jouer sérieusement 80 minutes comme la semaine précédente. Ah bon, on avait fait ça ? Y a que lui pour croire à une chose pareille…
Corbier d’Or : 4 nominations. Vinz, le récidiviste pour avoir jeté le ballon par-dessus l’épaule à 5m de l’en-but. Juju pour avoir été remplacé à 2 min de la fin par… Vinz. Une nomination parfaitement téléguidée par les « coachs ». Xavon pour sa deuxième présence persifleuse. Et, le grand vainqueur, Rénat pour avoir crié magistralement « J’ai !!! » sur un ballon haut… qui rebondit cinq mètres plus loin… Vinz et puis Rénat… Comme le faisait remarquer notre perspicace Captain : « Quand on pense que des Cochons ont joué des centaines de matchs avant d’accéder à cet insigne honneur… ». La jeunesse porcine est bien trop pressée pour être totalement dépourvue de pensées honnêtes…
Homme du match : certains m’ont proposé Nico le porteno. Mais, déjà, ils n’ont pas le droit aux chapitre ces impudents ! Et puis, avec son activité pathologique, Nico le serait à chaque match ! Normalement, c’était pour Chouchou Toto. Mais il n’était pas sur le pré… Thom Schwartz, mon chouchou n°2 était bien présent, mais je l’ai trouvé fatigué… à la buvette. Vinz a bien été décisif, dans une forme physique étonnante, mais, bon, c’est un pré pubère ambitieux… Du coup, le lauréat devait être un joueur de devoir, impressionnant en défense, propre en attaque et bénéficier de l’empathie bienveillante des 2 simili-coachs : plus de doute, c’est Ben Juery ! Le goret qui a l’immense avantage d’habiter juste en face de coach Oliv Dracule Bejannin… Avis aux ambitieux. Il y a des apparts à louer 48 rue de Rochechouart dans le 9ème.

Diplomatie
Déroutants porcelets. Quand on joue à Rousié, la moitié de la troupe arrive juste un quart d’heure avant. Là, dans les antipodes banlieusardes, tout le monde était dans les vestiaires une heure avant. Enfin… sauf votre serviteur de chef goret, pourtant le plus proche à vol d’oiseau… Mais, bon, je revendique le droit d’être aussi caractériel que les autres !
En plus, on a répété des vraies combinaisons à l’échauffement. Bon, pour les gazelles, je m’avance peut-être, mais de toute manière, eux, on s’en fiche ! En tout cas, devant, Rénat nous a appris une de ces touches vraiment savantes !!! Et qu’on a compris ! Wouaaahhh ! Les Cochons s’arment de stratégie. Qui l’eût cru ?
Faut avouer qu’on était plus frais quand même que l’année dernière sur le même stade. Il y a presque un an, il y avait eu la soirée Black and White la veille et certains, sans désigner Doudou, étaient arrivés à plus de 5 grammes. Forcément, ça faisait une légère différence de tonicité.
Dans le vestiaire du jeune arbitre, Dracul et Captain fulminaient ! Celui-ci, peu au fait des mœurs des us et coutumes des clubs du samedi, exigeaient absolument un deuxième homme sur le banc. « C’est la règle ! Sortez un dirigeant du terrain ! ». Comme j’étais du coup le deuxième dirigeant tout désigné, je rappliquais en short et furibard de me voir retirer mon heure de gloire ! « Dracul, Francky, sortez. Laissez faire le diplomate. » J’attendrissais le jeune referee : « Comprenez, je reprends juste pour une pige le maillot que me confie mon fils spirituel, mon héritier, mon Chouchou Toto ! Vous ne pouvez pas lui faire ça à mon chérubin. Tenez, en échange de votre indulgence, un boudin, un jambon, un saucisson et un pot de saindoux. ». Résultat, je pouvais ressortir en short, la tête haute et le jarret à l’air. « Comment t’as fait pour le convaincre ? se pressaient de me demander mes chers gorets. – Ben, j’suis pas président pour rien. Pourquoi croyez-vous que Marco m’ait passé le flambeau ? Pour mon charisme et mon à-propos ? Tout ce que n’a pas encore Doudou qui complote pourtant depuis des années… Tenez le vous pour dit. Il faut de la carrure, misérables marcassins ! ».

Air ball
Forcément, ébranlés par de telles certitudes, les gorets commencèrent le match avec un entrain remarquable. Il le fallait car l’adversaire était solide devant à défaut d’être très imaginatif derrière. Une opposition qui laissait peu de place à l’à peu près.
Donc, pour une fois, les VC s’appliquaient à réciter un rugby propre et de bon goût.
Dès la 10ème minute, une belle action traversait tout le terrain. La balle volait de main en main. Chaque porteur redressait bien sa course pour donner l’offrande au réceptionneur. Jusqu’à ce que Vinz possède la balle à 5 m de l’en-but… Pourtant, il avait déjà touché la balle à deux reprises sur cette action et joué avec à-propos. Mais, là, air ball !!!
Ce n’était que partie remise. Touche à quinze mètres. Premier sauteur sur Thom. Un maul qui prend bien le temps pour avancer. Vinz qui s’échappe petit côté à 2 m de la ligne. Ouf ! La passe était inutile…
Tout allait bien. D’autant que Quentinou se claquait la cuisse sur une magnifique feinte de placage. 25 mois d’arrêt seulement. Le matin, il se réjouissait de retrouver son 13 fétiche après le 20 infamant du 28 septembre. Las, il ne savait pas que les 2 « coachs » avaient poignardé sa poupée la veille lors d’une fête vaudou au Roiduc… La prochaine fois, poupée numéro 9…
Toujours aussi propres, les gorets monopolisaient la balle. A la 28ème, l’action arrivait à 10 m de l’en-but et… soleil sur Jean Mi. Zanca éructait « Méchant ! Méchant ! Méchant ! ». Votre serviteur essayait pourtant de défendre le criminel : « Monsieur l’arbitre, pour un talonneur, c’est un honneur de recevoir un tel traitement. Les cervicales plantées dans le gazon, c’est une marque de respect vis-à-vis de notre noble fonction ! ». Las. Jaune. Et touche à 5 m. Sur lequel un beau maul envoyait Nico au paradis (aucune allusion à un éventuel futur goret…). 0 - 10. Puis, 0 - 13 sur une nouvelle incartade brûlante.
Thib, le recalé du samedi précédent, rentrait alors… et se blessait 4 min après. Chez les Cochons, on appelle désormais cette figure de style une « Jéjé Hospi à Stratford ». Mais, c’est injuste. Il a joué le double de temps, notre Thib !

Idylle
La troupe était pleine d’orgueil à la mi-temps ! Il ne restait plus qu’un essai pour le bonus. Et, lassés de courir, les Argenteuillais seraient bientôt mûrs.
Seulement, il ne faut jamais présager d’un scufiste, de plus grabataire. La constance n’est pas son pain quotidien. Trop prévisible pour des esprits aussi brillants !
Aidée par les lancers à nouveau habituels de votre rédacteur, la conquête se fit plus aléatoire. Juju n’avait plus de ballons qui avançaient.
Et, bien sûr, retour de nos fautes antédiluviennes dans les rucks.
Du coup, les adversaires s’installaient dans notre moitié de terrain. Pas le feu au lac quand même grâce aux faucheuses Ben, Zanca, Nico et Thom. Mais, plus de belles chevauchées à se mettre sous la dent porcine.
Les adversaires marquaient quand même trois points sur une pénalité… qui passait à côté…  Mais c’était amplement mérité.
L’éclaircie ne perça qu’à la 70ème à la suite d’une magnifique action qui envoya l’homme du match en terre promise suite à une course folle de 1m30. Enfin, magnifique, c’est ce qu’on m’a dit. J’étais pourtant attentif, sur le bord de touche. Mais je n’avais d’yeux que pour Rénat. Qui m’avait remplacé au talonnage. Vite, vite, déceler toutes ses erreurs afin de justifier le retour au Panthéon de Chouchou Toto dès samedi prochain.
Soulagement à la 72ème quand il s’offrit le Corbier ! Rénat pilier à vie !!!
Evidemment, fiers de ce brouillon de deuxième mi-temps, le vestiaire était ivre de bonheur. Françou Derôme déroulait ses 13 m d’élasto avec le sourire du miraculé et même Statler Xavon esquissait un rictus moins désapprobateur.
C’est au milieu de cette liesse que je surpris une touchante conversation. Manu, 52 ans aux fraises, susurrait à Steph Grincheux Dedenis : « Mon Steph, on boit un coup mardi soir ? J’connais un petit bar sympa dans le Marais. On s’fait ça à 20h mon Stephounet ? »
On savait Manu en instance de divorce. On croyait qu’elle s’appelait Alba. Maintenant, on sait d’où lui vient sa deuxième jeunesse.
Comme quoi Steph a des talents très, très bien dissimulés…

Jean Mi, chroniqueur homophile et rénatophobe
 Argenteuil des prés...
 L'oeil avisé de coach Oliv Dracule.
 Ben Juéry bloque...
 Tata Zanca ne marquera pas...
 Du style... mais c'est loupé ce coup-ci...
 Un Chambaz... oui mais pas un escroc, celui-ci....
 Jujuzanca !
 A l'aile, la vie est belle... en première mi-temps...
 Le mouvement perpétuel !
 2 matchs... et toujours sur pieds...
 Ben Juéry plaque et... Quentin regarde... Comme d'hab...
 Air Nico !!!
 Notre Gérard Philippe aux jambes lestes...
 Belle passe de Juju...
 Derôme va encore phagocyter la balle...
 Et une nomination pour le Corbier...
 Thom en finesse... comme d'hab....
 Vilain placage cathédrale sur Jean Mi. Tata Zanca assiste l'arbitre...
 Prise de balle avant le 2ème essai sur maul.
 Passe made in Quentin...
 Moi aussi je peux jouer à Gregonator !
 Forcément sublime !
 Si, si, elle est droite, cette fois...
 Dracul, le papa de Chouchou Toto et les 2 estropiés du jour, Quentinou et Thib.
 Le changement de la honte à la 89ème...
 Magnifique !
 En plus, on est bon esprit !
 Défriefing du Captain. Personne n'écoute...
 La satisfaction du travail bien fait...
 Dij, lui, fait les étirements à la fin...
 L'amour est dans le pré...
 Schwartz's défriefing...
 Ben Juéry, MVP !!!
Rénat, le jeune goret impatient....

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