mercredi 28 avril 2010
Retour d´âge, peuple et modération.
Ce matin, les corps et les coeurs étaient impatients de revoir les chutes d'Iguazu versant argentin. Enfin, presque tous, car Philippe et Jean-Marc décidèrent de rester à l´hòtel toute la journée. “L'eau c'est toujours de l'eau” argumentèrent-ils lamentablement. La vérité était qu'ils étaient hypnotisés par le babyfoot de l´hôtel et souhaitaient phagocyter les transats de la piscine.
Nous partîmes donc à 15, avec Marie-Claude émoustillée par les corps musculeux de Marco et de Franck. Elle prit mème Manu pour le sosie, en mieux, de Patrick Swayze.
Seulement, la remomtée d´hormones qu'elle attendait depuis 45 ans ne lui rendit ni l'éloquence ni la perception auditive.
En tout cas, ces magnifiques gorets se pamèrent devant le chaos originel des grands eaux !
Nous ne vous décrirons pas ce spectacle grandiose et apocalyptique. Il y a ceux qui l'ont vu ; et les autres... Vous appartenez à la seconde catégorie ! Inutile d'expliquer cette révélation à des non-initiés... Vous êtes inaptes à la saisir !
Sinon, en attendant encore une fois la fin des conflits syndicaux d'Aerolinas Argentina, nous avons transformé la cafétéria de l'aéroport d'Iguazu en tribunal. Furent d'abord jugés 13 cochons pour non-assistance à Chris et à Lolo. Et acquittés sous la pression pertinente de 13 jurés.
C'est ensuite qu'íl se produisit un événement beau et rare. Initié par un mouvement d'ínitiative populaire, les membres officiels du Tribunal furent récusés. Le peuple porcin, souverain et perspicace, condamna Franck et Jerôme pour le choix aveugle et lâche du “Cuba Libre” la veille. Condamnés à s'échanger bucalement un glaçon par 5 fois, tels les pauvres enfants dont ils encouragent la luxure et la fornication.
Il ne restait plus qu'à monter dans l'avion pour Buenos Aires ; avant de le reprendre demain, dès l'aube, pour San Carlos de Bariloche.
Mais, ceci est une prochaine aventure. Que nul n'a eu l'ínconscience d'évoquer tard dans la nuit autour d'un fût de cerveza. Car, demain, il y a match aussi !
Et, non content d'être des hommes de poésie et de culture, nous sommes aussi des sportifs soucieux de nos corps de braise et d'airain.
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1 commentaire:
Un gros câlin à tous de Bariloche.
Comme l'Tomas cheville?
Nous espérons les revoir en Patagonie.
Pochi
jrincon@altec.com.ar
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