COMPTE RENDU N°11 : PSA SCUF
Samedi 6 Février 2010
Score : 00 - 25
Terrain : le seul qui ne soit pas en synthétique
Pelouse : passe plutôt bien l¹hiver
Température : doudoune sur la touche indispensable
Humidité : sous les bras du 14 quand il voit Langlois débouler à 5m de la
ligne
Supporters : Jean-Mi
Participants : 20
Capitaine : Franck Honoré
Essais : 5 (Titi, Lavoir, Corbier, Honoré et Langlois)
Homme du Match : Marc Langlois : 10 minutes de jeu, un essai
Corbier d¹Or : Quentin pour sa désormais phrase culte « il faut changer le
ballon ».
La demie molle de Mirjol
Acculé par des dettes massives qui s¹accumulent en raison de la poursuite de
la politique de la prime à la casse, Fabrice Mirjol n¹en menait pas large
dans sa concession Malouine. Une bière à portée de main, l¹Iphone branché
sur le site de la FFR, il attendait pour regonfler son moral que ses
anciennes troupes mettent rapidement en ligne le résultat de ce match contre
son pire ennemi, le groupe PSA . Il eut le temps de reprendre trois 4L pour
l¹achat de 3 Mégane, 2 Fiat Punto sans airbag pour une Espace et une
Avantime contre rien, son propriétaire ayant trop honte de rouler avec ce
type de véhicule. Il préféra s¹en débarrasser et la confier à Mirjol qui
s¹empressa de la revendre en kit au Rwanda. Toutes ces ventes lui prirent
une bonne partie de l¹après-midi et quand la pendule se fixa sur 18h00, il
consulta de nouveau le site de la FFR pour découvrir que ses anciens
partenaires avaient écrasé les représentants de la concession voisine par un
score sans appel de 25 à 0. Il s¹affala dans son fauteuil simili cuir et
apprécia cette demie molle qui naissait dans son bleu de chauffe. L¹honneur
était sauf. Il est temps de reprendre une bière.
25 0 avec un ballon qu¹il aurait fallu changer
Ce n¹est pas le plus beau match de la saison. Ce n¹est pas non plus la
partie la plus aboutie et ce ne sont pas les nombreuses fautes techniques de
l¹adversaire qui ont haché le match qui sont responsables. Enfin, un peu
quand même. Non, le mal est ailleurs et Quentin après son 7e en-avant trouva
la solution. C¹est la faute du ballon. Il demanda d¹ailleurs à plusieurs
reprises qu¹il soit changé mais chaque fois que votre serviteur balançait le
ballon en touche par-dessus les filets de protection, il y avait toujours un
con de footeux pour le renvoyer. On sentait pourtant dans le regard de
Quentin que cette fois, vu le dégagement à perpète, ce ballon avait peu de
chance de revenir et par conséquent, il fallait vite profiter de son absence
pour en prendre un autre. Peine perdue, il revint sans cesse. Ce fourbe
responsable de tous les en-avant de Quentin mais aussi ceux de Titi,
Corbier, Dijon, Dufaure, Augé, CrochetŠSelon Jean-Mi, admirable homme de
banc, seul Georges n¹aurait pas fait d¹en-avant. Tout ça à cause d¹un ballon
de mŠ
Des essais malgré tout
Le premier est évidemment signé par Titi (11 matchs = 12 essais). C¹est
presque lassant. On sait que globalement, quand il prend son premier ballon,
il va aller au bout. C¹est ce qui se passa. Tranquillement sur son aile
gauche, il se fait oublier pendant quelques minutes avant de mettre le
moteur en route, de slalomer, de raffûter et de poser le ballon dans
l¹en-but.
Le second est une merveille de manque de concentration et de luciditéŠde
notre part, un comble ! Sur un regroupement sur leur ligne des 40, le ballon
est éjecté sur Crochet qui efface le dernier adversaire par une passe au
cordeau (sans doute légèrement en avant) sur les 22 pour Augé qui sur le
principe n¹a plus qu¹à accélérer pour marquer. Retour des 304, 206 et autres
807 sur le dit Augé qui vomit la balle derrière. Dufaure s¹en saisit sur la
ligne des 5 mais n¹arrive pas à franchir les derniers mètres. Il décide de
l¹éjecter pour votre serviteur qui s¹empêtre les pieds dans le maillot d¹une
404 Break couché sur le flanc dans le dernier virage à un mètre de l¹en-but.
Finalement, un maul se forme et c¹est Lavoir qui s¹écroule en terre promise.
10 0, pause eau de source.
La suite des essais
En deuxième mi-temps, sur une sortie de mêlée dans l¹angle, le ballon est
éjecté pour la ligne de 3/4 qui miracle ne fait aucun en-avant (c¹était
pourtant le même ballon). La gonfle passe de main en main jusqu¹à Corbier
qui n¹a plus qu¹à s¹affaler dans le gazon.
Quelques minutes plus tard, sur une touche sur lancer adverse que nous
récupérons, les gros se mettent en ordre de marche et défoncent toutes les
103 SP qu¹ils trouvent sur leur passage. Franck Honoré ferme la marche et
n¹a plus qu¹à aplatir sous les ordres de votre serviteur qui l¹accompagne
dans l¹herbe fraîcheŠau cas où !
Même schéma quelques minutes plus tard. Les gros sont à cinq mètres de la
ligne. Les mains sur le ballon, j¹entrevois un espace entre le 14 et le 6.
Je tente ma chance mais j¹entends à cet instant un « Philou » qui me crève
le tympan gauche. C¹est Marco qui arrive lancé. Je décide, vu ma corpulence
comparée à la sienne qu¹il a plus de chance d¹exploser le 14 en arrivant
lancé. J¹opte donc pour une petite passe avant contact. Marco pulvérise
l¹ailier, raffûte le 6 et s¹écroule comme un bienheureux.
Et les coups de pied dans tout ça me direz-vous. Que voulez-vous, quand ça
veut pas, ça veut pas mais en même, di Dedenis, ni moi ne sommes
responsables de cette série d¹échecs. C¹est la faute au ballon qu¹on aurait
dû changer depuis bien longtemps ! Et ce n¹est pas Quentin qui dira le
contraire.
Et maintenant ? Et bien, il faut attendre que les matchs en retard soient
joués. Ce qui est certain, c¹est que nous sommes assurés de conserver notre
5e place, nos poursuivants ne pouvant plus mathématiquement nous rattraper.
Reste à connaître notre adversaire pour les 1/4. Ce sera Centrale ou Orsay
mais en toute logique, ce sera Orsay.
C'est tout pour aujourd'hui et la semaine prochaine, ça sera pire.
Philippe Toinard
samedi 27 février 2010
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1 commentaire:
BRAVO mes cochons, et merci Philou de retranscrire une journée type chez Renault ! Votre victoire m'a fait du bien, même si elle ne comble pas nos 3 millards de déf.
La bise sur le groin à tous !
Gloire et Beauté
FAB
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