lundi 23 février 2009

enfin ...!!!

COMPTE – RENDU N°10 : ANTONY SPORTS- VIEUX COCHONS DU SCUF

Score : 0 - 22
Terrain : on est encore et toujours chez nous
Pelouse : en pleine forme
Température : de saison
Humidité : de saison
Supporters : Zanca
Participants : 21
Capitaine : Philippe Toinard
Essais : 4 essais (Champion, Georges, Titi, Nicolas Keller), 1 transformation (Ph.Toinard)
Homme du Match : Kinkin
Corbier d’Or : JB pour un somptueux « j’ai » crié haut et fort…vous devinez la suite.

Paroles, paroles (Dalida : 1933 – 1987)
Dans le hall du SCUF, bien avant l’arrivée de nos adversaires, le ton était donné entre la présidence et le préposé aux licences qui n’avaient à priori la même vision sur la liste des joueurs appelés à jouer avec la 3. S’en suit une conversation digne des grandes heures de l’émission de Michel Polac « Droit de Réponse » où comme chacun le sait, tout le monde se coupait la parole faisant de cette émission un joyeux bordel télévisé pour lequel il fallait un peu de concentration pour comprendre le fil conducteur. Dans le hall et pour résumer, ça donnait « mais puisque je te dis qu’il m’a appelé à 21h28 pour me dire qu’il en avait besoin pour la réserve ce week-end »… « et moi, je te dis qu’on avait tout calé dans l’après-midi »… « de toutes façons, c’est toujours pareil, nous sommes les laissés-pour-compte, tout le monde s’en fout alors qu’on fait une formidable saison et que l’on a besoin de toutes les forces vives de la nation pour poursuivre cette belle aventure qui ne nous est pas arrivée depuis des lustres »… « oh mais moi j’en ai plein le c.., ça commence à me gonfler ». Et puis, tout est retombé comme un soufflé à l’arrivée de nos adversaires.

Le silence doit s’entendre
L’histoire ne dit pas si c’est mon premier capitanat et ou si ce sont les conseils de l’arbitre transmis par mes soins au 8 de devant qui explique ce silence assourdissant qui régna sur la pelouse pendant 80 minutes mais quoi qu’il en soit, votre capitaine et néanmoins collègue de cochonneries, ne peut que vous saluer et vous féliciter pour cette journée de fermeture de bouche qui a bien facilité le jeu et les relations avec le corps arbitral. Un arbitre connu de nos services puisqu’il avait officié contre la Société Générale (cf compte-rendu n°3) ce qui explique sans doute l’absence de Nico Corcia qui avait du à cette époque sortir dix minutes pour désaccord sur certains points du règlement avec ce même arbitre. Infiltré au CIFR, Nico aurait eu vent de la nomination de cet arbitre pour notre match contre Antony et aurait donc préféré prendre la poudre d’escampette au Chili. D’autres mauvaises langues diront que les allers – retours réguliers de Nico Corcia en Amérique du Sud seraient liés à un trafic de drogue, d’autres pensent qu’il participe à la préparation de la prochaine tournée de la 3 au Chili, d’autres encore avouent sous couvert d’anonymat qu’il serait en charge du tracé du prochain Pékin Express pour M6 à moins que ça ne soit le tracé du Paris – Dakar qui comme tout le sait maintenant se déroule non pas entre Paris et Dakar mais entre l’Argentine et le Chili.

Et le match dans tout ça ?
Antony n’est pas l’équipe qui fait peur dans cette poule (11e du championnat) mais pourtant elle nous surprend dès l’entame du match. Enfin, elle surprend surtout Quentin. Sur le coup d’envoi, récupération de la gonfle après quelques mètres gagnés par les gros, ouverture sur Julien qui transmet à son premier centre qui lui-même transmet à Quentin. Sauf qu’entre temps, un ¾ adverse s’est glissé entre les 2 pour chiper la gonfle et filer à l’essai. Quentin, vexé par l’insolence de cet intrus décide de le poursuivre, le rattrape et le plaque au sol à quelques mètres de l’en-but. Cet Antony boy, sans soutien, conserve la balle trop longtemps aux yeux de l’arbitre qui siffle une pénalité qui nous permet de nous dégager. Et ce sera l’unique occasion d’Antony pour cette première mi-temps au cours de laquelle cette valeureuse équipe démontre toute sa capacité à défendre.
De notre côté, on joue comme la semaine dernière à savoir une certaine supériorité dans tous les compartiments du jeu (putain on dirait du Midol) mais sans concrétiser si ce n’est par Nico Keller qui sur une progression des gros finit par s’engouffrer entre deux 3e lignes adverses pour aller aplatir ce qui sera l’unique essai de cette première mi-temps.

On fait comme on a dit
A la mi-temps, mêmes réflexions que la semaine passée. On décide de poser le jeu, de se la jouer classique, il n’y a pas de raison qu’avec les cannes de Titi, Quentin, Georges, Champion et bien d’autres, ça ne finisse pas par sourire. On joue donc simple, deux ou trois temps de jeu avec les gros, sortie, ouverture et finition. Et c’est toujours en silence que nous mettons en place cette tactique limpide. Titi, monsieur un essai par match, frappe le premier. Georges qui ne souhaite pas se faire distancer dans le tableau des meilleurs marqueurs enquille le sien et Champion, en retard au tableau d’affichage mais arrivé plus tardivement, ajoute un 3e essai dans cette seconde mi-temps. Quatre essais au total, le point de bonus en prime, le compte est bon comme le dit chaque jour Bertrand Renard dans « des chiffres et des lettres » sur France 3 aux millions de retraités français.

Marco, 2e round
Notre vénéré président dictateur n’avait pas rechaussé les crampons depuis le match contre ADP où son entrée fracassante en avait ému plus d’un. Il a récidivé samedi une fois qu’il avait compris que les 5 points glanés permettaient définitivement à son équipe d’occuper au pire la 4e place jusqu’à la fin de la saison, Vincennes étant désormais distancé. Après deux clopes fumés sur le bord du terrain, le voici donc strapé de l’orteil aux adducteurs (il met plus de temps à s’enrouler de strap qu’à se changer) dans la ligne de ¾. L’histoire ne retiendra pas qu’il eut beaucoup de ballons mais sur un ou deux, il nous gratifia de deux percées qui résument parfaitement son style rugbystique. Pour Marco, ça n’est pas « i take, i give », c’est plutôt « i take et je vais tout droit ». Résultat, le ¾ centre d’Antony qui le vit débouler sur lui a paraît-il rendu sa licence, quitté Antony et rejoint le Chili pour parler affaires avec Nico Corcia. Des témoins racontent qu’ils auraient été vus sur la côte chilienne en train de dévorer un plateau de fruits de mer.


C'est tout pour aujourd'hui et la semaine prochaine...ça sera pire.


Prochain match le 20 février à Pouchet contre l’ASPTT, 3e au classement.

Philippe Toinard

Aucun commentaire: